Un hymne à l’altérité

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Lucienne Vincent, une ex-enseignante reconvertie “en taquine de mots”, a signé il y a quelques mois un livre d’une grande qualité esthétique, doublé d’une portée humaniste. “La poésie de Lucienne Vincent s’inscrit dans un humanisme sincère, à l’heure des oppressantes interrogation écologiques, nous rappelle que les hommes sont frères de nature, solidaires dans le destin et passagers d’un, même navire, notre planète”, est-il précisé dans la préface de ce livre intitulé” De la Mer au Désert et inspiré de l’Algérie. Un pays qui a vu Lucienne naître, grandir, convoler en justes noces, procréer et embrasser une carrière professionnelle dans le domaine de l’éducation. C’était entre Khemis Miliana et L’Algérois. Depuis qu’elle vit dans l’Hexagone, Lucienne Vincent ne cesse de faire des allées et venues entre la France et l’Algérie. Des ressourcements périodiques qui traduisent l’amour profond que l’auteur porte toujours au pays qu’elle a aimé une jour. Un amour entier, de la mer au désert ! Le livre est une moisson de souvenirs truffés de métaphores, mis en vers. Un recueil de plusieurs dizaines de poèmes savamment agencés et ciselés avec une passion d’orfèvre. Les sonnets parsemés d’assonances et d’allitérations coulent comme une source sans bruits inutiles. Le lecteur compulsant les 189 pages du livre est aux anges ! Mais il n’est pas pour autant au bout de ses surprises, car “au dela de la technique de versification inductrice d’une suggestivité et d’une émotion esthétique propres, la poésie de Lucienne s’offre comme une passerelle entre les deux rives de la Mare Nostrum”, décline l’éditeur Youcef Nacib.

Nacer Maouche

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