Le ministre de l’Energie et des Mines a communiqué le bilan des activités de son secteur. Ainsi les
prix du pétrole demeureront stables au prix actuel et cela au moins, jusqu’au deuxième trimestre de l’année prochaine 2008, C’est du moins ce qui ressort de la rencontre avec Chakib Khelil. Ce dernier a écarté, hier samedi à Alger l’éventualité d’une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avant la conférence ordinaire du 5 décembre prochain à Abou Dhabi. M. Khelil, qui était l’invité du forum d’El Moudjahid, répondait à des informations selon lesquelles “l’Opep tiendrait une réunion d’urgence pour tenter de freiner l’envolée des prix du brut, qui ont atteint ces derniers jours la barre symbolique des 90 dollars labaril”. Plusieurs facteurs, selon lui, ontcontribuéà l’augmentation des prix du baril du pétrole ces derniers temps. Parmi les facteurs avancés par Khelil, « la tension à la frontière turko-irakiene née des menaces d’Ankara d’envahir le nord de l’Irak pour en déloger les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ainsi que la tension sur le programme nucléaire entre les Etats-Unis et l’Irak.” Ce sont ces raisons, de l’avis du ministre, qui contribueront à la persistance de la hausse des prix du brut. L’invité du forum a également évoqué la demande sur le pétrole qui se fera, estimera-t-il, de plus en plus importante en raison d’un « hiver particulièrement rigoureux » qui frappera cette saison le nouveau continent (américain). Le ministre a, sur un autre chapitre, rappelé que l’Organisation augmentera sa production de 500.000 barils par jour à partir du 1er novembre prochain, en application d’une précédente décision. Mais le marché ne semble pas tenir compte des augmentations de la production que décide l’Opep, « en raison de facteurs géopolitiques qui poussent les prix à la hausse », a-t-il remarqué.
N. B.