l Après avoir évolué dans une confusion et une anarchie totale, l’agence postale du chef-lieu de la commune de Saharidj connaît depuis quelques mois un redressement spectaculaire au grand soulagement d’une clientèle composée en majorité de personnes âgées et de handicapés. En effet, depuis que les responsables du secteur ont affecté l’un de leur ancien fonctionnaire chevronné en matière de gestion dans le secteur qui a su en un laps de temps très court remettre sur rails cette agence pressentie pour fermer ses portes, cette dernière a repris du service par une prestation rapide et efficace au grand bonheur des riverains et des notables de la localité qui ne cessent d’affluer pour encourager ce fonctionnaire courageux.
O. S.
Le sport se meurt, le vide culturel règne
l A l’heure où des associations et autres clubs sportifs poussent comme des champignons à travers les quatre coins de la wilaya de Bouira, la classe juvénile de la commune de Saharidj, 45 km de la même ville, est livrée à tous les vices que la rue véhicule, faute d’un encadrement spécialisé, d’infrastructures de jeunesse et de moyens financiers. En effet, le sport dans cette commune, qui a pourtant connu des champions de haut niveau à l’image de Chikh Slimane Medjri lequel a décroché plusieurs titres africains et mondiaux. Rappelons à titre d’exemple, la Coupe militaire au tournoi du monde de lutte en 1979 à Rome, la Coupe d’Afrique une année après. L’équipe de handball de cette municipalité a aussi fait parler d’elle à plusieurs reprises. Laquelle parmi les équipes de la wilaya de Bouira ne se souvient pas de cette école de la petite balle qui a représenté la région en plus d’une occasion, malheureusement il ne reste de tout cela que les souvenirs.
Le même sort que celui du sport est réservé à la culture et ce, depuis le gel des activités des deux associations culturelles Thayda et Thissirth ce qui remonte déjà à plus de cinq ans. N’est-il pas temps pour les autorités locales de se pencher sur cette classe juvénile sur laquelle repose pourtant l’avenir de la nation ?
Omar S.