C’est là le scénario catastrophe imaginé par la Protection civile de Béjaïa pour ses manœuvres de simulation explosion du centre en plusieurs GPC Naftal de Béjaïa.
9 heures du matin forte explosion avec émission d’une vapeur blanche au niveau d’une cuve de gaz propane.
L’explosion est suivi du mugissement stressant et assourdissant de la sirène d’alerte. Du hangar d’enfutage où se trouvent des milliers de bouteilles, les ouvriers quittent précipitamment leur poste de travail et se sauvent carrément dans la rue adjacente. Instantanément les moyens de lutte contre l’incendie de l’entreprise sont ? en action.
Des jets d’eau en grande puissance sont braqués sur la citerne d’ou est sorti le gaz et dont la paroi est cense rompre. Des trombes d’eau se mettent immédiatement à tomber du haut de l’autre citerne en forme de sphère et supposé avoir subi un grand dommage.
Preque au même moment les camions-pompes rouges de la Protection civile signalent leur arrivée par les hululements de leurs sirènes et les clignotements de leurs gyrophares.
Les camions contournent l’usine et entrent par le portail du côté. Est qui donne directement sur les cuves censées être en feu.
En un rien de temps un enchevêtrement de gros tuyanc est déployé et les benc sont vite dirigées vers les cuves déjà inondées par les moyens de lutte de l’entreprise. Le portail principal est laissé libre pour les ambulances qui ne tardent pas elles aussi à créer, avec leurs sirènes et leurs feux, une atmosphère surréaliste dans la cour de l’entreprise. Des agents d’intervention sortent des brancards des véhicules et évacuent des ouvriers maquillés en blessés vers une tente dressé pour l’occasion dans la cour de l’entreprise et censée être un PAM (poste médical avancé) où les blésses reçoivent les premiers soins avant d’être évacués vers les hôpitaux de la ville ou les centres spécialisés pour grands brûlés.
Le ballet des casques blancs de pompiers de lutte contre l’incendie et des casques rouges des agents changés de l’évacuation des blessés a duré presque toute la matinée du lundi à l’unité Naftal de Béjaïa.
Des observateurs ont noté qu’à côté des moyens de lutte des pompiers la présence entre autres de ceux du SAMU et de l’EEntreprise du port et la célérité avec laquelle les moyens de la Protection civile ont été mis en œuvre. Ils ont aussi noté quelques précipitations dans l’évacuation des blesses ainsi que parfois des temps morts.
B. Mouhoub
