Un congrès du GSPC aurait été avorté à Boudjima

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Ces informations ont été communiqués aux services de sécurité par un terroriste qui a été arrêté au lieu-dit Zaouia le 8 octobre passé. Ce terroriste était en compagnie de deux autres qui ont été abattus lors de la même opération.

C’est donc suite aux révélation importantes faites à l’issue de cette arrestation que les forces de l’ANP ont investi pour la première fois toute la région s’étalant de la commune de Makouda à l’ouest jusqu’à Aït Aissa Mimoun à l’est, en passant par Boudjima et Ouaguenoun. Il y a dix jours, les citoyens de ces régions ont été surpris du passage d’un dispositif impressionnant des forces de l’ANP. Outre les moyens terrestres, l’armée a utilisé des hélicoptères pour mener l’opération de ratissage.

L’endroit qui a été le plus passé au peigne fin s’appelle Sahel. Il s’agit d’un massif situé en retrait de toute les localités. En plus de cela, la région en question est dépourvue de corps de sécurité. Aucun corps de sécurité n’existe depuis 2002 dans les communes d’Aït Aissa Mimoun, Oueguenoun et Boudjima. Ce climat propice a rendu les déplacements des terroriste facile dans cette zônes, paradoxalement, on n’enregistre pratiquement pas d’attentas. Ceci s’explique par le fait que les membres du GSPC en font leur zone de repli.

Il n’y activent pas afin tout simplement de ne pas attirer l’attention des services de sécurité.

Avant hier, les forces de l’ANP ont découvrert au massif de Sahel une quantité importante de denrées alimentaire ainsi que six engins explosifs de grande puissance. Le septième a été détruit par les forces de sécurité sur place. L’explosion a été entendu dans toute la région vu sa forte intensité. Durant tout le moins de Ramadhan, pas moins de vingt terroristes ont été abattus en Kabylie.

Arezki Bougaci

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