Les précipitations d’hier, ont provoqué des inondations rendant impraticables les routes de la ville de Ain Bénian et de ses environs. Les automobilistes sont restés coincés, ne trouvant aucune issue. Les enfants ont été empêchés d’aller à l’école, les chemins y conduisant étant complètement obstrués ou inondés.
Cette situation a fait revivre le souvenir cauchemardesque des inondations du 11 novembre 2001, qui reste dans les mémoires de la population.
A ce propos, Ain Benian était parmi les villes les plus touchées par cette tragédie qui avait causé d’énormes dégâts sans oublier le drame des centaines de personnes mortes ou disparues matériels tels les maisons écroulées et les voitures ensevelies. Hakima, qui a gardé ce souvenir noir en tête nous dira » Je ne peux pas oublier ce 11 novembre. J’ai vu des maisons s’écrouler.
Ce souvenir m’a poussé à ne pas laisser mes enfants aller à l’école, et d’ailleurs, je ne crois pas qu’avec une pareille pluie, qui n’a pas cessé de tomber depuis hier soir, que les routes ne soient pas bloquées « . Par ailleurs, ces écoliers après avoir tenté essayé d’atteindre leurs établissements, et désespéré d’y parvenir, sont retournés chez eux. L’un d’eux a témoigné : » Il est impossible de circuler. La route vers l’école est complètement bloquée et même les voitures ne peuvent pas passer « . D’autre part, les habitants de Ain Benian s’interrogent sur la cause de ces inondations, qui se renouvellent à chaque fois que la pluie tombe à verse.
Ils ont cru aux promesses faites par différentes autorités que tout était fait pour prévenir ce type de situations, après ce qu’ils ont vécu le 11 novembre 2001. Mais à vrai dire, les choses s’avèrent toujours aussi catastrophiques.
Hamid un citoyen a souligné » comme le pense d’ailleurs, la majorité des gens, ces bidonvilles, érigés sur des terrains qui étaient des oueds à la base, sont la cause principale de ces inondations, sans oublier les caniveaux qui sont tout le temps bouchés par les ordures, alors comment voulez-vous que notre ville ne soit pas inondée « .
Lemya Ouchenir