C’est par cette affaire qualifiée d’homicide volantaire que le tribunal criminel près la cour de Béjaïa a entamé hier sa deuxième session criminelle pour l’année 2007.
Le représentant du ministère public a requis contre l’accusé la peine de reclusion, criminelle à perpétuité alors que ce verdict prononcér par le président du tribunal après de liberation a été de 10 ans de prison.
Les faits de cette affaire, selon l’arrêt de romontents a la journée du 7 décembre 2006 et ont eu pour cadre la place paradis iaque de Boulimat. Ce jour-là une bande de six repris de justice dont l’accusé et le frère de la victime, ont choisi de se rendre dans un cabanon à Boulimat pour y consommer du poisson et des boissons alcoolisées.
Vers huit heures du soir, la victime F. Z, apprenant que son frère F. N était allé se saouler avec la bande de repris de justice, prend son véhicule et fonce à toute vitesse vers le cabanon de Boulimat, qui appartient à un membre de la bande pour y récuperer son jeune frère.
C’est l’accusé A. H, la trentaine qui lui ouvre la porte. Et c’est tout de suite, selon la défense, des insultes et des menaces de la part de la victime, qui reproche à l’accusé d’avoir entraîné son frère dans cet endroit. Etant dans un état d’ébriété avancé, l’accusé retourne au cabanon et revient avec un grand couteau à manche en bois. Et dans le noir de cette nuit de décembre, il porte un ou deux coups de couteau dans le dos de la victime qui décédera à l’hôpital des suites de ses blessures. Dans un sévère réquisitoire, le représentant du ministère public s’est attelé à démontrer l’intention bien arrêtée de l’accusé de mettre fin aux jours de la victime, par le fait que celui-ci n’a pas réagi spontanément pour se défendre mais qu’il est allé au cabanon pour s’enparer d’un couteau à longue et large lame comme le prouve le trou laissé dans les vêtements de la victime. De son côté, la défense a plaidé la requalification de l’accusation en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle a insisté aussi sur le fait que si l’intention de l’accusé étant de tuer,sa victime, il se serait sauvée en laissant cette dernière debout.
Au terme de son intervention, l’avocat de la défense demandera, le bénéfice de larges circonstances atténuants pour son client.
B. Mouhoub