Les éboulements et les chutes de pierres sont tellement fréquents, ces jours-ci, qu’on ne peut prendre la route sans appréhensions. Fort heureusement, jusqu’à maintenant, les automobilistes et les personnes ont été épargnés. Cependant, certaines pistes et routes demeurent dangereuses et difficiles à emprunter. C’est le cas de Route nationale 71, entre Aïn El Hammam et Beni Yenni, qui présente des détérioration en plusieurs endroits. Il a fallu l’intervention des services des travaux publics (ex-ponts et chaussées) pour canaliser l’eau et la boue dévalant des hauteurs de Michelet. Plus loin, avant d’arriver au lieu dit “La Tranchée”, des torrents de boue “descendent” d’un ravin et s’abattent sans arrêt sur la chaussée après avoir obstrué l’ouvrage. L’accumulation de terre a bloqué les véhicules à plusieurs reprises. Devant cette situation, les services concernés ont dépêhé sur place un engin et quelques ouvriers pour permettre à la circulation de reprendre normalement.
La route risque de s’affaiser en même temps que la digue qui lui sert de soutènement, sur le bas-côté. Sur l’autre route, c’est-à-dire, celle qui mène à Larbaâ Nath Irathen, les chutes de pierres de plus en plus nombreuses, accentuées par les incendies de l’été dernier, rendent la circulation dangereuse, d’autant plus que la chaussée étroite oblige les automobilistes venant de Michelet à longer le talus. Si les gros blocs qui tombent plusieurs fois par jour, n’ont pas occasionné de dégâts importants jusqu’à ce jour cela relève du miracle. ll est temps de penser à sécuriser cette route par des filets métalliques. Par ailleurs, les pistes menant à Aït Ahmed sont fermées alors que celle de Taourirt, rouverte sommairement, demeure dangereuse. En ville comme en zone rurale, les dernières pluies viennent nous rappeler qu’il y a encore beaucoup de travaux à réaliser pour faire face à l’hiver. Les eaux des ruissellements créent, à chaque pluie, un lac au milieu de la ville faute d’évacuation convenable des eaux pluviales.
Nacer B.