l C’est au village de Taqa dans la commune d’Ath Yahia, que les militants du FFS se sont rendus ce dimanche, pour fleurir la tombe d’un des leurs. Ni la pluie, ni l’état de la route, dégradée suite aux dernières intempéries, n’ont empêché les camarades de M’barek Mahiou de venir se recueillir sur sa tombe. Nous avons remarqué, entre autres, la présence du vice-président de l’APW actuelle de Tizi Ouzou, Aomar Aït Ali Braham qui a tenu à marquer sa présence par un discours de circonstance, rappelant les qualités humaines de cet homme intègre dont la mort est ressentie comme une grande perte non seulement pour le parti mais aussi pour l’Algérie tout entière. Rassembleur, Mahiou était de ceux qui prônaient l’alternance au pouvoir et combattaient le tribalisme. Expert comptable de métier, le défunt faisait partie du Conseil national du parti d’Aït Ahmed dont il était le chargé des finances jusqu’à ce que la faucheuse vienne le ravir aux siens. Lorsqu’il s’apprêtait à se rendre à son travail, ce matin du 6 novembre 1995, il ne se doutait pas que ses assassins l’attendaient devant la porte de son domicile situé dans un quartier (Jolie vue) de Kouba. Les balles de ses agresseurs ne leur laissèrent aucune chance à lui et à son neveu de 28 ans qui l’accompagnait ce jour-là. Ils reposent côte à côte au cimetière du village. M’barek Mahiou disparu, à l’âge de 46 ans, a laissé une veuve et deux garçons.
N. B.
