Suite aux accusations portées, par les deux inspecteurs, à l’encontre de Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale, concernant la suppression du cinquième couplet de l’hymne national, le ministre tient à démentir toutes les informations publiées hier et avant-hier par la presse.
A cet effet, le ministre a indiqué, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction : » Ces informations sont dénuées de tout fondement « . Il a ajouté que le ministère » n’a édité ni cassette audio ni accordé d’homologation en rapport avec l’hymne national « . Déclinant toute responsabilité, il a également précisé que toute production écrite ou audio non agréée par la Commission nationale d’homologation relevant du ministère de l’Education est » interdite de diffusion dans les établissements scolaires « . S’agissant de la déclaration du ministre de l’Education nationale, selon laquelle ce dernier aurait reçu des cassettes audio, émanant du ministère des Moudjahidine, amputées du couplet, Benbouzid a démenti cette information la qualifiant » d’amalgame grave et inacceptable « . Il a affirmé que le ministère des Moudjahidine » édite régulièrement des cassettes exemplaire d’une grande qualité artistique « . Le ministère de l’Education nationale a indiqué, également, qu’il considère le sujet clos et que c’est à la justice de déterminer toutes les responsabilités.
Pour sa part, Lamine Béchichi a indiqué, lors de l’interview accordée au journal arabophone El Khabar, que l’amputation du cinquième couplet » répond à des considérations politiques « . Il a ajouté que cela a commencé en 1956, quand la troisième version de l’hymne national réalisée en Egypte a connu l’amputation du couplet en question.
Il a souligné par la suite qu’en 1961, la première édition de l’office » Elahab Elmoukades » appartenant à Moufdi Zakaria qui contenait le texte de l’hymne national, éditée à Beyrouth, a été également amputée du cinquième couplet. En outre, il a fait savoir qu’en 1983, l’ex-président de la République Chadli Bendjedid avait ordonné la suppression du même couplet. » Il faut se demander qui est le responsable de ce changement qui a eu lieu en 1956 et non pas celui de 1983 « , a-t-il précisé.
S.O.