l De citoyens parmi les 425 030 électeurs composant le corps électoral définitivement retenu à Bouira, choisiront leurs élus parmi les 250 listes APC dont 7 listes indépendantes et les 08 listes APW postulantes aux élections du 29 novembre. Pour ce faire, 197 centres de vote sont prêts à les accueillir à travers les communes de la wilaya. Après étude du profil des 3 389 candidats ambitionnant de gérer les APC, la DRAG retiendra 3 307 candidatures, 82 candidatures ne seront donc pas retenues.
Pour avoir été présents dans les 45 communes que compte la wilaya, le FLN et le RND viennent en tête des partis politique s’apprêtant à conquérir les assemblées communales. Présents dans 37 communes, le parti de Louiza Hannoune vient en troisième position. C’est dire que le PT a gagné beaucoup de terrain, depuis la dernière consultation. Le FNA, lui, occupera la quatrième position avec ses 27 listes. Ce qui ne veut pas forcément dire que le parti est structurellement implanté dans les 24 communes. Le RCD, quant à lui, postulera dans 24 communes. Juste derrière, Hamas s’est engagé dans 22 communes. Le parti de Hocine Aït Ahmed a réussi à concocter 20 listes. Au bas du peloton, s’accrochent l’AHD 54, le MJD et le Infitah avec une liste chacun. A souligner que ces derniers et le parti Nahda ne concourent pas à l’assemblée de wilaya. Seuls 17, 79% de cette déferlante à l’assaut des deux assemblées possédent le bac ou plus. 3,80 % n’ont carrément aucun niveau d’instruction. 13,34 % ont le cycle primaire. Les 47,22 % restants sont tout de même arrivés jusqu’au moyen ou au secondaire. Ainsi donc, un petit calcul mental révélera que 88,21% des candidats aux deux assemblées n’ont pas dépassé le cap de la terminale. Et ce sont eux qui, dès le premier décembre, siègeront aux assemblées pour gérer…
T.O.A.