Les étudiants habitant à Haizer, inscrits à l’université de Bouira, sesont rassemblés devant la direction de l’université mercredi dernier afin de manifester leur colère face aux promesses non tenues faites par la direction et qui n’ont pas été réalisées à ce jour. En effet, les concernés disent qu’ils ont payé les droits de transport universitaire (ligne Haizer-Bouira) en début d’année scolaire afin d’avoir un transport complet et suffisant pour prendre tous les étudiants en charge, mais jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont eu droit qu’àun seul bus qui ne peut prendre que 35 personnes, alors qu’ils sont plus de 130 étudiants, répartis entre littérature, arabe, économie et droit. Certains de ces étudiants affirment qu’ils ont été mal reçus par le directeur que et selon eux : “Celui-ci est allé jusqu’à les menacer et a eu un comportement indigne d’un directeur d’université. Nous étions très déçus face à son attitude méprisante envers notre problème, il est allé jusqu’à dire que Haizer n’est pas une commune, mais une “houma”. Les étudiants prennent cela pour une insulte et crient à haute voix que Haizer est une grande commune et qu’ils en sont très fiers. Pour voir clair dans cette histoire, nous nous sommes rapprochés de Monsieur El-Chafai, directeur, lequel affirme, que ces étudiants se sont trop vite empressés de contacter la presse et qu’ils exagèrent dans leur propos; il assure avoir proposé à ces derniers d’être hébergés, en attendant de régler leur problème de transport : “On n’a pas de problème ! Du moins pas encore, puisqu’on a une cité-dortoir spacieuse, qui est à la disposition de tous ces étudiants en attendant le règlement de ce problème. D’ailleurs, je viens de contacter le ministère du transport afin de faire vite, mais en attendant, rien ne les empêches de résider à la cité universitaire. Les étudiants compliquent trop les choses. Pourquoi n’acceptent-ils pas de résider ici afin de diminuer les charges ? Nous avons beaucoup de problèmes et on essaie de les résoudre progressivement.
Il faut que ces étudiants comprennent cela. Je promets que leurs demandes seront satisfaites, mais qu’ils nous donnent un peu de temps”. Toutefois, au sujet de cette agressivité dont l’accusent les étudiants et malgré notre insistance pour avoir plus d’explications, il n’a pas jugé utile d’en parler. Cependant, les étudiants tiennent à dire que le fait que ce responsable ait été agressif et aurait qualité la commune de Haizer de ‘Houma”, les a très fortement choqués et blessés dans leur amour-propre.
En attendant que les promesses faites soient enfin tenues, ceux-ci assurent qu’ils n’ont d’ores et déjà plus confiance en leur directeur et qu’ils en sont très déçus. Pour eux, il s’agit d’une question de dignité…
H. Yaddadene