Suite à la disparition de l’enfant Farid Dali, âgé de 4 ans à Izernouthen à Ath Arif (haut) mercredi 3 mars, la commune de Tirmitine est dans un état de choc. Sept jours après le rapt, la famille Dali ignore le sort de son enfant. L’angoisse s’installe dans les foyers. Les enfants sont terrifiés. La section FFS de Tirmitine a, dans une déclaration rendue publique le 10 novembre 2007, dont une copie nous a été remise par la “tête de liste” aux élections du 29 novembre 2007, Saïd Senaoui, P/APC sortant et reconduit, “dénonce et condamne avec force le rapt de l’enfant Dali Farid, âgé de 4 ans, fils de Dali Arezki”. L’enlèvement a eu lieu devant le domicile et à la veille de la campagne électorale à des fins inavouées”. Les rédacteurs dénoncent “le laxisme et la démission de l’Etat, lesquels ne cessent d’enfoncer la région dans un avenir obscure, et interpellenr les autorités sur la situation qui sévit dans la région en matière d’insécurité” et appellent à la mobilisation des citoyens et des citoyennes”. La déclaration ajoute : “Par solidarité, nous restons mobilisés et unis aux côtés de la famille Dali” et de conclure : “Nous décidons de geler les activités de la campagne électorale tant que cet enfant n’aura pas retrouvé les siens”. Signalons que le père de l’enfant est candidat aux élections locales. Il est en 6e position sur la liste FFS de la commune de Tirmitine. Interrogé sur les préjudices que pourrait avoir cette décision, la “tête de liste” nous dira : “Il nous sera impossible d’entamer notre campagne électorale dans cet esprit. Tout le monde est abattu”. Pour notre interlocuteur, les pistes sont nombreuses : “D’abord en situation sécuritaire qui ouvre toutes les portes à la dérive, le réseau de la pédophilie, le réseau du trafic d’organes et enfin un enlèvement momentané pour freiner le FFS à Tirmitine”, sachant que ce parti a toujours eu une majorité écrasante dans une commune déshéritée. Une réaction officielle de la Direction nationale du parti est attendue.
Mohand n’Tighilt