Déconnexion

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On ne finira jamais de parler des APC et des maires, surtout en cette période de campagne électorale. “Tout le monde est beau, tout le monde est gentil”, comme dit l’adage. C’est pratiquement une instance inévitable. Les APC à travers leurs élus, font l’actualité tous les jours avec leurs présidents, leurs “DEC”, leurs “intérimaires” “dépassés” ou “occupés” mais qui n’arrivent souvent pas à trouver des solutions aux problèmes de leurs concitoyens. Incontestablement ces propos font l’actualité de la part des citoyens. Les positions des uns et des autres sont partagées entre le boycott, le rejet et la participation au scrutin. En somme, les ingrédients d’un mécontentement général semblent en tout cas réunis. Une population désabusée et qui ne croit plus aux slogans. Du moins, c’est ce qui se dégage de la rue dans la ville et villages de Larbaâ Nath Irathen. Toutes les affiches fraîchement collées sur les murs ont été la proie des mains allergiques à ce genre de rendez-vous. Arrachées à tort ou à raison, certaines affiches ont même été recouvertes de tags, à l’image de celles du RCD à la sortie est de la ville, où la tête de liste ayant déjà présidé à la magistrature de la commune dans les années 90, a été carrément déchiquetée. Question peut-être de signifier à ce parti qu’ils veulent des hommes nouveaux et crédibles pour leur ville. Enfin ! Certes, et sans verser dans la partialité, tout le monde se doit d’être pacifiste et démocrate, ce qui logiquement doit impliquer le respect des candidats, de l’opinion et de la position des uns et des autres, le terrain est seul à même de prouver cela. Pendant qu’on y est, il n’est pas inutile de signaler les propos de ce jeune étudiant sans doute averti de la chose politique qui a résumé en deux mots la capacité intellectuelle des candidats en course, excepté à un degré moindre les têtes de listes. “A les voir sur ces listes, tout le monde est cadre, alors que la majorité ne possède pas le certificat d’études”. Telle est la sentence de notre étudiant. “Allah ghalev alihoum”, renchérit son copain (la majorité est déconnectée). La traduction est approximative. Ce qui fera dire à ces jeunes que même en 2007, les futurs élus n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs des années 70 qui signaient des documents avec leur… index imbibé d’encre. Le temps des analphabètes… c’est triste !

S. K. S.

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