Les dernières intempéries ont rendu difficile voire dangereuse la circulation sur les différentes routes déjà fort dégradées de la commune de Boudjellil. Résultat : les usagers de ces voies mises à mal par l’écoulement des eaux pluviales charriant tout sur leur passage sont confrontés à des dangers d’un genre particulier. La chaussée au niveau du carrefour le Boudjellil sur le CW42 A est transformée en marécage. Le pi, comme la chaussée présente des trous géants cachés par les flaques d’eau et à des niveaux différents, nombre d’automobilistes y ont laissé des plumes. Certains auraient par exemple perdu leur carter au terme de leur passage, incapable, de franchir un tel endroit semé d’embûches sans que le bas du véhicule ne touche violemment les reliefs encombrants nés de l’entassement de tout venant qui s’érige à la mesure des camions de gros tonnage qui circulent sur cette route qui n’a pas de chemin de wilaya que le nom.
A Larbaâ Takdimt, en allant vers Aftis, la situation n’est guère plus flatteuse. On y constate par exemple un cratère béant causé par les intempéries auquel on a déposé quelques branchages comme pour attirer l’attention des automobilistes sur le péril qui les guette. Ce n’est pas le seul danger auxquels sont d’ailleurs confrontés ces usagers car l’accotement est sur quelques kilomètres transformé par les intempéries en véritable bourbier. Et comme la chaussée est initialement étroite, le conducteur, qui prend le premier la précaution de serrer à droite croisement oblige, se fait inévitablement prendre au piège. Ensuite, il fera les frais de l’immobilisation et entamera une véritable course contre la mort pour trouver un véhicule qui puisse le sortir du traquenard. A Beni Mansour, la route est encombrée par quantité d’alluvions et autres gravats charriés par les dernières pluies faute de voies de drainage adéquate. Sur les routes reliant la commune de Boudjellil à celle d’Ighil Ali, la situation n’est guère plus reluisante car les eaux qui stagnent ça et là montrent déjà une détérioration évidente de la chaussée. Autres genres de dangers: les amas de pierres en contrebas illustrent aussi du danger d’une hypothétique avalanche alors que le phénomène d’érosion continue inlassablement de faire sa besogne. Difficile d’apprécier si des chutes de grands rochers peuvent se produire. En tout cas, ce scénario demeurant envisageable, laisse planer des risques graves sur les automobilistes et les piétons qui passent à tous moments de la journée.
Z. F.