l Dans le cadre de l’embellissement de la cité, ceux qui fréquentent la ville de Aïn El Hammam, ont dû remarquer l’installation de nouveaux lampadaires diffusant une jolie lumière, sur la place et les rues adjacentes. Au niveau du carrefour de Aït Yahia, c’est carrément un petit rond-point qui contraint les automobilistes à effectuer un sens giratoire pour faciliter la circulation très dense à cet endroit.
Au milieu du cercle en béton, une grande horloge (qui marche pour le moment) surmontée de cinq luminaires, vient d’être fixée à un mat d’une hauteur permettant de lire l’heure, de loin. Une bonne chose en somme, en attendant que d’autres travaux viennent donner un peu de vie à l’ex-Michelet. Cependant, ces travaux sont diversement appréciés des citoyens. Certains y voient le dernier baroud d’honneur du président d’APC non reconduit, d’autres, notent que la période des réalisations est terminée et par conséquent y décèlent un coup de pub. En face de l’horloge, un trou béant, un égout à ciel ouvert, rappelle les gens à la réalité et leur donne du grain à moudre.
Les automobilistes pensent qu’un rond-point à cet endroit sensible, pourrait avoir un effet contraire à celui escompté en ce sens que les véhicules mettraient plus de temps à quitter les lieux.
Il faut savoir que la quasi totalité des véhicules qui entrent à Aïn El Hammam ou qui en sortent, transitent par le carrefour d’Aït Yahia. C’est de là que prennent le départ les fourgons de transport et les autocars à destination de Tizi Ouzou et d’Alger. Le trafic y est si dense que les déplacements, particulièrement aux heures de pointe, sont devenus difficiles. Espérons seulement que ce sens giratoire dont le but est de faciliter la circulation automobile ne la compliquera pas davantage. Ce qui, dans ce cas, justifierait le nom de “rond-point noir”, qu’on lui donne déjà.
N. B.