l En dépit de la décision prise par la justice, qui a ordonné aux conducteurs de trains et agents de maintenance relevant de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF), de reprendre le travail, après avoir jugé leur grève « illégale ». Ces derniers maintuennent la poursuite de leur mouvement de protestation.
«Nous avons tenu une assemblée générale juste après la décision de la justice. Nous avons convenu de poursuivre l’arrêt de travail jusqu’à la satisfaction de nos revendications socioprofessionnelles», a affirmé, hier, un délégué syndical, mécontent du verdict de la cour de Sidi-M’hamed, sachant que l’avocat désigné par le bâtonnat pour défendre la cause des travailleurs s’est retiré au milieu de l’audience. «Nous n’avons pas compris les raisons qui ont poussé l’avocate que nous avons pourtant payée de notre poche, à se retirer, ce n’est pas normal. Des pressions auraient été exercées pour liquider l’affaire», s’indigne notre interlocuteur.
En ce quatrième jour de la grève, le bras de fer de se poursuit. Les revendications sont essentiellement de travailler dans de meilleures conditions, ainsi que l’amélioration des différentes primes. Contacté, hier, par nos soins, le représentant des travailleurs du dépôt, a affirmé être convoqué par M. Abdelhamid Derradj, secrétaire général de la FNC pour des négociations. « Nous ne sommes pas contre les négociations, mais à condition qu’elles soient faites avec la direction de la SNTF », a-t-il indiqué, ajoutant que « la Fédération nous a promis de satisfaire nos revendications dans un délai de trois mois ». Les gréviste, affirment, de leur part, ne pas avoir confiance en cette fédération.
Les cheminots grévistes, considèrent cela comme étant une contradiction de la part de la Fédération nationale des cheminots, après avoir considéré leur grève d’ « illégale ».
Lynda Louifi