L’état-major de l’ex-GSPC fortement ébranlé

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L’on ne tient pas compte, ici, d’autres chefs terroristes et leurs ouailles probablement déchiquetés lors des pilonnages successifs des maquis et dont les cadavres n’on pas été récupérés. On cite pour l’exemple un certain Hadjères, émir d’une serriate de l’ex-GSPC à Zemmouri donné pour mort, il y a moins d’un mois, suite à l’offensive militaire ayant ciblé les monts avoisinants d’Ouled Boudhar.

Deux semaines auparavant précisément durant le Ramadhan les forces de l’ANP qui maintenaient leur pression sur la zone montagneuse de Ghzerwal avaient monté une série d’embuscades ayant permis, au total, l’élimination d’une dizaine de terroristes. Parmi cette horde islamiste qui ne sevira plus figurait l’émir zonal de la phalange sanguinaire d’El Ansar, Hareg Zoheir, Alias Redouane Fassila.

Cet exploit ne fut point un simple épisode.

Les forces combinées de sécurité victorieuses dans le même temps à Thénia et Tidjelabine où elles éliminèrent surtout un émir de djound et un autre de serriate de l’ex-GSPC du nom de Amrouche, ont continué sans répit la traque des irréductibles de cette mouvance sanguinaire.

La semaine passée, un autre émir répondant au nom de Abdelhamid Saâdaoui a été mis hors d’état de nuire, non loin de Tizi-Ouzou.

Le bras droit de Hassan Hattab jusqu’en 2003, ce chef terroriste surnommé Yahia Abou El Haythem a occupé après le poste de responsable des finances et des commissions extérieures dans l’organigramme de l’ex-GSPC.

Simultanément, les forces de sécurité ont mis la main sur un autre chef terroriste dans son refuge à Alger.

L’engagement aura permis dans le même temps, selon certains comptes rendus de presse la récupération d’une importante quantité d’explosifs, trois bombes, 20 détonateurs et deux micro-ordinateurs piégés.

Selon des informations recoupées, ces interventions salutaires ont eu comme point de départ la capture, en date du 26 avril 2007, de l’émir Sayoud Samir dit Abou Mousaâb, un des principaux éléments de la soldatesque locale d’El Quaïda. Filé à partir d’Alger par les services spéciaux de sécurité le chef sanguinaire a été neutralisé sur l’axe Si-Mustapha – Isser.

Les aveux soutirés à ce terroriste maintenu en détention auront aussitôt permis le démantèlement d’un réseau islamiste composé de quatre éléments dont (au moins) un Lybien.

Et plus important encore, différentes opérations militaires seront successivement déclenchées en Kabylie et dans les régions à cheval entre Blida et Alger, avec un bilan de plus de 70 terroristes abattus en plus de la récupération d’un arsenal de guerre à chaque offensive. Mais l’hydre islamiste qui tente sempiternellement d’inscrire sa guérilla dans la durée a planifié des coups spectaculaires notamment à Lakhdaria, Batna et Dellys. L’horreur sera suivie ici et là, par d’autres coups brutaux contre des gardes communaux et patriotes, particulièrement dans la circonscription de Bordj Menaiel.

Les forces de sécurité détenant, apparemment des renseignements précis, harcelent sans cesse les hordes terroristes et leurs relais. L’état-major de celles-ci est fortement destabilisé suite aux pertes qu’il vient d’enregistrer.

Salim Haddou

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