Vers un règlement

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Tout comme tout ailleurs, à Frikat des citoyens ont squatté lors des événements du Printemps noir des logements réalisés dans le programme APC/CNEP. Depuis maintenant quatre ans la situation n’a apporté aucune solution. Dernièrement, les squatters avaient reçu des mises en demeure les sommant de quitter les lieux avant la fin du mois de mai. Selon nos informations, certains ont déjà remis les clefs aux autorités locales. Le problème est en passe d’être réglé. “Il y aura une commission à laquelle seront associés les comités de village qui va étudier tous les cas”, nous a appris un membre du comité de village de la région. Quant aux postulants, ils ne l’entendent plus de la même oreille. “Ce n’est plus comme avant. L’autorité locale n’a qu’à déposer les demandes. C’est un travail que va faire la commission de daïra”, pense l’un d’eux. “L’essentiel est que ce problème soit résolu”, ajoute un second intervenant. Il y a lieu de rappeler que ces logements financés par la CNEP jusqu’à leur réalisation, ont rencontré une mévente si bien qu’avec l’accord signé avec l’OPGI, ils ont été transformés en logements sociaux. En tout ça, les autorités locales sont décidées à récupérer ces unités pour enfin, faire bénéficier les citoyens qui sont dans le besoin. Même si leur nombre ne dépasse pas une vingtaine, le délogement des squatters sera tout de même un exemple pour les autres communes de la région où de nombreux appartements sont toujours squattés : 156 à Draâ El Mizan et une vingtaine à Ath Yahia Moussa. Notons, enfin qu’à Frikat, c’est le seul programme de logements qui a vu le jour depuis que cette localité eut été érigée en commune en 1985. En clair, il est à dire que l’évolution de la situation en Kabylie est une condition sine qua non pour la résolution de nombreux problèmes tel celui-ci, même si d’autres beaucoup plus complexes (prolifération des lieux de dépravation) doivent être, eux aussi, pris très au sérieux.

Amar Ouramdane

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