Invité hier, à l’émission quotidienne » Baramidjouhoum, » diffusée par l’Unique dans le cadre de la campagne électorale du 29 novembre, M. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général de l’instance exécutive du FLN a dressé un bilan du déroulement de la campagne qui a pris fin hier lundi à minuit.
Il a déclaré, à ce propos, qu’ » au départ, la campagne a été timide, mais elle s’est accéléré par la suite. » Au cours de cette émission, le patron de l’ex-parti unique a présenté le programme du FLN, qui plaide pour la stabilité, le progrès, le développement et l’augmentation du pouvoir d’achat.
S’exprimant, lors de son passage à l’ENTV, faisant allusion aux reproche qui lui ont été faits quant à son populisme, il a déclaré que » si l’augmentation des salaires est du populisme alors nous le sommes. «
Par ailleurs, interrogé par l’animateur sur l’Imam qui a transformé la Ouaâda en meeting, pour soutenir le parti et réclamer le troisième mandat du président Bouteflika, le patron du vieux parti a pris la parole avec exaltation, en disant : » J’assume, car là où je peux faire la promotion de mon parti, j’irai. » « Oui à un troisième mandat pour Bouteflika », a-t-il affirmé, par ailleurs, tout en rappelant que « c’est grâce à l’un des fils du FLN que la paix est revenue en Algérie. Nous devons lui renouveler notre confiance ».
Rappelons, que depuis quelques mois, le parti majoritaire a subi des contestations généralisées au niveau de toutes les kasmas, qui se sont soldées par des sit-in devant le siège national du parti à Hydra. Les revendications des contestataires contre l’instance exécutive se résument au caractère « non démocratique » de l’établissement des listes électorales pour ces élections. Chose vue autrement par Belkhadem. » Il n’y a pas de crise au sein du FLN « , a-il annoncé, en un seul mot. Pour étayer ses propos, Belkhadem dira qu’ » il y a des mécontentements, et il y en aura toujours. Et c’est normal qu’il y’ait des mécontentements « , car a-t-il soutenu « cette contestation constitue une preuve de vitalité et d’expression démocratique au sein du FLN. » Quant aux craintes de l’abstention, le chef du parti a affirmé que » ma conviction est que les locales sont différentes des législatives. Il y a près de 16 000 candidats qui se mobiliseront autour d’eux. Ce n’est pas comme les législatives. » Au sujet de la discussion entamée avec le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, Belkhadem a nié catégoriquement avoir parlé de Zerhouni. A propos de l’Alliance, dont le FLN est membre depuis sa création en 2004, le patron du vieux parti, s’est dit pas prêt pour une alliance à la base. Il faut signaler que Belkhadem a animé un meeting de fin de campagne, hier à la salle Harcha d’Alger.
Nabila B
