l Les conditions climatiques qui ont prévalu ce 29 novembre n’ont pas, et c’est le moins que l’on puisse dire, empêché l’électeur, notamment celui des hameaux, reculés de se rendre aux bureaux de vote. Pas moins de 43 % (pour les Assemblées communales) et 40 % (pour l’Assemblée de wilaya) sur un corps électoral qui totalise 415 614 électeurs inscrits, se sont rendus aux isoloirs pour choisir leurs élus parmi les 250 listes APC et les 8 listes APW.
On relèvera ainsi que le taux de participation à ces locales est plus important que le taux enregistré lors des législatives du 17 mai, puisque les votants n’avaient pas dépassé le cap des 32 %. Il est même probable que si les conditions climatiques étaient meilleures, le taux de participation se aurait été revu à la hausse.
Il convient aussi de souligner que cette affluence vers les différents centres de vote implantés à travers les territoires de la wilaya infirme les pronostics et autres spéculations qui annonçaient une abstention record.
Cela étant, les urnes porteront le FLN en première position avec ses 12 communes où il est majoritaire. Juste derrière, le RND arrive avec une majorité dans 11 communes. En troisième position le RCD est majoritaire que dans 3 communes. En quatrième position Le FNA de Moussa Touati est majoritaire dans 2 communes. Le plus vieux parti d’opposition, en l’occurrence le FFS, n’aura à gérer que la seule APC d’Aomar. Idem pour Nahda majoritaire seulement à l’assemblée de Bir Ghbalou.
Avec l’arrivée à la plénière du RCD et du FNA, la nouvelle Assemblée populaire de wilaya (APW) connaîtra une nouvelle configuration. Cela dit, le Front de libération national arrive en tête du peloton avec 11 sièges, il sera talonné par le RND avec 9 sièges. Avec ses 6 sièges, le RCD arrive en 3e position. Le FFS, lui réussira à décrocher 5 sièges. Idem Pour le FNA, qui décidément crée la surprise. En dernier, le Hamas n’arrachera que 3 sièges.
A la lumière des résultats de ces élections locales, on retiendra que la nouvelle configuration de l’Assemblée de wilaya se distingue par un nouveau son de cloche, contrairement à celui combien monotone de la défunte assemblée. La nouvelle donne suppose une plénière ‘’chaude’’ et en rupture avec une assemblée d’enregistrement et de ‘’plébiscite’’. On relèvera aussi que les partis islamistes ont perdu beaucoup de terrain. Un terrain qui sera récupéré par le turbulent FNA.
S’agissant, des Assemblées communales, la grande surprise vient du FFS qui malgré son discours confiant, voire condescendant, ne se retrouve majoritaire que dans une seule APC sur les 45 que compte Bouira. Le RCD, lui aussi éprouve des difficultés à sortir de son giron. Le Hamas lui est quasiment rejeté des APC.
T.O.A
