Imbroglio à l’APC de Maâtkas

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Face à l’absence de la moindre loi ni dans le code communal ni encore dans la loi d’électorale concernant la nomination du président d’APC dans les communes où des listes arrivent en ballottage, les supputations vont actuellement bon train chez l’opinion publique à Maâtkas. Pour rappel, aucune liste n’a obtenu de majorité absolue dans cette commune, chef-lieu de daïra. Sur les 11 sièges qu’elle compte, c’est l’ex-parti unique, le FLN en l’occurrence qui arrive en tête des suffrages exprimés suivi de très près par les Indépendants. Les deux listes arrachent 3 sièges chacun puis vient le RCD et le FFS qui obtiennent chacun 02 siège et enfin le RND, 01 seul siège. Dans ce cas de figure, c’est encore une fois le vide juridique qui plane quant à la désignation de l’édile. En 1997, l’administration a tout simplement “improvisé” en donnant comme instruction la nomination de tête de liste le plus âgé. Serait-il le cas de figure cette fois-ci ? On en sait rien surtout que le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, n’a pas pu trancher en répondant à une question relative à ce genre de situation d’égalité de sièges, dans sa conférence de presse tenue au lendemain du double scrutin pour annoncer les résultats préliminaires.

C’est dire qu’à l’instar des centaines de communes sur la territoire national, les citoyens de Maâtkas sont actuellement aux aguets de la moindre nouvelle inhérence au sort de leur municipalité. Néanmoins, le FLN qui a un plus fort restant de suffrages exprimés et le tête de liste le plus âgé, ne devra pas logiquement s’inquiéter et ce sera, sans aucun doute, M. Bousaâd Zalouk qui prendra les rênes de la localité. Nous y reviendrons.

Idir Lounès

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