l » Nous avons initié un projet de loi sur la recherche de paternité ce projet en cours de discussion « , a annoncé le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbes et ce, lors d’un séminaire international, sous le thème » De l’enfant en devenir, au devenir de l’enfant « , organisé par le ministère de la Solidarité nationale, sous le haut patronage du président de la République.
A travers cette initiative il s’agirait de confirmer la paternité d’un enfant par le biais de tests ADN et ce bien sûr, après la promulgation de la loi, a-t-il expliqué.
En complément de cette loi, le premier responsable du secteur de la Solidarité nationale, a annoncé, également, que dès le début de la semaine prochaine, un groupe de réflexion sera installé pour la mise en place d’un Conseil national algérien pour l’accès aux origines personnelles (CNAPAOP)
Ce séminaire qui a regroupé les cadres du secteur de la solidarité nationale, est une réflexion autour des approches pour la prise en charge de l’enfant privé de famille vivant en milieu institutionnel, âgé entre 0 et 6 ans.
» L’Algérie recense en moyenne, chaque année 3 000 enfants privés de famille provenant de naissance anonymes, et qui sont abandonnés aux services de la DAS « , a indiqué Djamel Ould Abbes lequel ajoute que : » Depuis 1999, nous avons enregistré en Algérie 27 421 enfants privés de familles ou nés sous X qui ont été pris en charge par l’Etat, dont 15 422, placés en kafala en Algérie, 1 632 placés à l’étranger, et 2 956 sont repris par leur mère biologique « , a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le représentant de l’Unicef en Algérie, M. Janssens, a évoqué, lors de son intervention, la nécessité de la prise en charge de cette frange de la société, soulignant que la convention des droits de l’enfant nous a mis devant une obligation favorisant l’intérêt supérieur de ces enfants, afin d’assurer leur protection.
Pour sa part, le représentant de Handicap international, a qualifié cette rencontre d’importante qui permettra d’améliorer les la prise en charge de l’enfant dans institutions en assurant par la même leur bien-être.
Il est à noter, que pour le secours de l’enfance, au total une enveloppe de 1 164 982 000 DA a été dégagée et 180 425 enfants ont été pris en charge durant les 9 dernières années.
Concernant les Foyers pour enfants assistés (FEA), ils sont estimés à 35 foyers, dont 22 pour les enfants de 0 à 6 ans et 13 pour les enfants de 6 à 18 ans.
Ces derniers, sont répartis à travers 27 wilayas et il faut ajouter 4 foyers pour les enfants orphelins victimes du terrorisme. D’ici 2009, le ministre a promis la construction de 25 nouvelles structures d’accueil.
Lynda Louifi