» Un troisième mandat pour Bouteflika n’est pas un recul de la démocratie  »

Partager

Belkhadem qui répondait aux questions des journalistes présents à l’émission, a demandé aux Président de présenter, et  » le plus tôt sera le mieux « , le projet d’amendement de la Constitution. Abdelaziz Belkhadem a souligné que l’adoption de cet amendement interviendra par voie référendaire ou parlementaire. Et d’expliquer que le choix de la voie d’adoption dépendra du contenu du projet lui-même.

Alors que selon certaines informations, le FLN serait intéressé par le poste de vice-président, le SG du FLN a précisé qu’il n’a jamais été question de créer le poste de vice-président. Interrogé sur les voies adéquates pour revoir à la hausse la mandature du Président, l’invité du forum a souligné que l’option présentée par le FLN est autre que celle adoptée au Venezuela par le Président Chavez.

Toujours dans le thème de l’amendement constitutionnel, Belkhadem a relevé que le moment choisi par le FLN pour inviter le Président à un troisième quinquennat est politique, avant de souligner que dans le monde du politique,  » le hasard n’existe pas et que la politique, c’est des calculs précis « . Tout en affirmant que cette sollicitation intervenue lors de la visite d’Etat du Président français n’était pas fortuite, Belkhadem voulait par cette démonstration confirmer « l’attachement du peuple algérien à leur Président. » En réponse à ceux qui ont qualifié d’antidémocratique un troisième mandat du Président, Belkhadem a déclaré que la candidature de Bouteflika à un autre mandat  » n’est pas un recul de la démocratie, d’autant plus que c’est le peuple qui décidera par les urnes « .

Par ailleurs, le SG du FLN a indiqué que l’Alliance présidentielle  » disparaîtra  » dans le cas où les trois partis la composant ne s’entendent pas sur cette question.

Abordant les résultats obtenus par l’ex-parti unique lors des élections locales, Belkhadem a noté que sa formation a encore une fois prouvé sa force. Tout en ajoutant que les résultats sont satisfaisants, il a indiqué que  » des insuffisances existent toujours, mais cela ne traduit aucunement un recul du réservoir électoral du FLN. »

Apostrophé sur le critère de l’âge qui prévalait dans l’octroi de la présidence des assemblées élues de la cas des ballottage, Belkhadem a signalé que sa formation a perdu 16 Assemblées communales suite à l’abandon de la primauté du plus âgé, en indiquant que le FLN soutient la primauté au plus de voies obtenues, car  » cette option enracine davantage la pratique démocratique et ouvre les voies aux jeunes afin d’accéder aux postes de responsabilité au niveau des instances élues ».

En outre, Abdelaziz Belkhadem a révélé que  » 1 750 ingénieurs toutes formations confondues seront recrutés par les APC afin d’assurer le développement local en matière de savoir dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme … ». Il a souligné, d’autre part que la réforme des Codes communal et de wilaya sera débattue lors d’un Conseil des ministres la semaine prochaine.

Ledit conseil aura à débattre des questions relatives notamment à la fiscalité locale. Abordant la « bureaucratie » qui ronge les municipalités, Belkhadem a reconnu que des difficultés existent pour se faire délivrer un document au niveau des administrations locales, il a préconisé la nécessité  » de ne pas demander les documents dont le citoyen n’a pas besoin. »

Interrogé sur la visite du Président français, Nicolas Sarkozy, et la demande de repentance formulée par l’Algérie, Belkhadem a reconnu qu’il y a une évolution dans la position française à travers la condamnation du système colonial par Nicolas Sarkozy. Sur les relations entre les deux pays, le SG du FLN a souligné que l’intérêt commun domine les relations.

M. Mouloudj

Partager