Les droits humains à l’honneur

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Le 59e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme a été marqué cette année à Béjaïa par le lancement d’un programme d’action et d’activités pour, indique Salhi, membre de la direction nationale de la Laddh, la “vulgarisation des droits de l’homme”. Du 08 au 10 décembre, la “cité universitaire 1000 lits” de Béjaïa a servi pour la ligue Algérienne des droits de l’homme, le centre de documentation et d’information en droits de l’homme et l’association culturelle Ighrassine Karim de la même résidence-tous organisateurs de la manifestation- de tribune dans le but de brosser un tableau sur la situation des droits de l’homme en Algérie, la présentation du centre de documentation et d’information en droits de l’homme de Béjaïa, mais aussi une occasion de l’avis des organisateurs d’initier les étudiants et leurs inculquer les idéaux de la déclaration universelle des droits de l’homme. Au programme des deux journées-durée de l’évènements, la communauté estudiantine a vécu aux rythmes des projections vidéo, des conférences-débats ainsi que des portes ouvertes sur les droits de l’homme et un débat ouvert avec les adhérents C DDH de Béjaïa. Pour les organisateurs, “la célébration de la naissance de la déclaration des droits de l’homme est toujours l’occasion quelles que soient les stations et les circonstances de rappeler chacun individuellement et collectivement à un examen de conscience”.

En Algérie, notent les défenseurs des droits de l’homme, “la société est plus que jamais désencadrée et livrée à l’emprise des fanatismes et des exorcismes décadents, le chômage augmente la détresse sociale s’élargie, la jeunesse est désespérée et se pousse à l’émeute et au naufrage en pleine mer pour fuir son propre pays,…. Aujourd’hui, soulignent-ils, “les uns et les autres doivent impérativement faire un sursaut de conscience contre la résignation et la fatalité, pour l’engagement de tous afin de se réapproprier le pouvoir de citoyenneté et de refondation nationale. Il y a lieu de rappeler que la ligne Algérienne des droits de l’homme a succombé aux sirènes de la destabilisation organique qui a donnée naissance à deux directions. Sur ce plan, la CDDH se réclame de la ligne de Hocine Zehouane.”

D. S.

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