l A l’approche de la fête de l’Aïd El Kebir, des marchés informels pour cheptel ovin commencent à proliférer dans plusieurs localités de la wilaya de Bouira, ainsi qu’aux abords des routes et quartiers du chef-lieu de wilaya, cela devient une habitude qui ne semble pas trop inquiéter les pouvoirs publics et les services de sécurité, surtout que cela engendre de l’insalubrité. Une anarchie et une menace pour la santé publique d’autant plus que ça échappe à tout contrôle médical. Cependant, durant nos différents déplacements, notamment au marché à bestiaux de Bouira, bondé de troupeaux d’ovins, d’acheteurs et de curieux. Les prix imposés par les maquignons sont exorbitants, c’est de l’avis même de certains acheteurs abordés. Un mouton moyen coûte entre 23 000 et 26 000 DA… Un prix qui sera à la hausse les jours à venir et que les maquignons justifieront par la rareté et la cherté du foin ou que la majorité des troupeaux ont été acheminés à des wilayas de Djelfa, Saïda et Mascara, régions très connues pour leurs spécialités dans l’élevage ovin.
Rayane B.
