Ces points ont fait que les déplacements sont difficiles dans la capitale. A titre d’informations, les sempiternels bouchons et les interminables queues de voitures rendent la vie dure aux Algérois, notamment, aux heures de pointe. Le parc automobile national a connu la hausse de 900 000 voitures importées en 5 ans. Avec ce chiffre qui s’ajoute au nombre de véhicules déjà existants, conjugué à des routes loin d’être conçues pour ce nombre effarant de voitures, le citoyen passe le plus clair de son temps dans les transport. A ce titre le ministre a annoncé que le renouvellement des parcs et chaussées… est lancé, afin de rendre les déplacements plus fluides. Le ministre a annoncé qu’une étude en collaboration avec la wilaya d’Alger est lancée afin d’éradiquer les points noirs.
Interrogé sur la probable prolongation des délais du contrôle technique des véhicules, M. Maghlaoui a souligné que le contrôle ne connaîtra aucune prolongation, du moment que cette opération a connu, déjà, trois reports. Il a ajouté que les contrevenants seront pénalisés. Il relèvera, à ce propos, que le manque d’organisation des propriétaires de voitures a seul provoqué ce retard. Sur ce point, le ministre a déclaré qu’on ne peut mettre en place un système de contrôle de véhicules, nécessaire pour la sécurité routière devant le fléau des accidents de la routes au vu des retards provoqués par les citoyens. Il a ajouté que, par rapport au parc, le ratio de véhicules est stabilisé, mais, sans pour autant, diminuer le nombre d’accidents. Selon le ministre, le nombre d’accidents comparé au nombre de véhicules que compte le parc national de véhicules, le ratio est stabilisé depuis trois ans. Afin de diminuer le nombre d’accidents, le ministre préconise, la révision des conditions de passage des permis de conduire, continuer à faire le contrôle technique, améliorer la chaussée, renouveler les parcs.
Apostrophé sur la fameuse ligne bleue, sur l’autoroute d’Alger, le ministre des Transports a signalé que la wilaya d’Alger, sous l’égide du wali, procédera à l’évaluation des résultats de la ligne dès janvier. Cette étude ou réunion d’évaluation déterminera le maintien ou l’effacement de cette ligne.
» Nous réceptionnerons les tronçons de voies ferrées à Bechar, Aïn M’lila et Tébessa dès septembre de l’année prochaine « , a-t-il déclaré, en ajoutant qu’au cours de l’année prochaine, d’autres stations de téléphérique seront réceptionnées.
Il a indiqué, par ailleurs, que la flotte aérienne nationale sera renforcée par de nouveaux appareils, dans le but, justement, d’assurer des vols réguliers vers des destinations différentes.
Interrogé sur l’affaire des trafic des pièces détachées au niveau d’Air Algérie, le ministre a indiqué qu’il ne commente pas une affaire en justice. Il a souligné, qu’effectivement, un dossier est entre les mains de la justice, en ajoutant que les directeurs techniques de la compagnie est sous mandat de dépôt. Le ministre a souligné que son département attend l’évolution de l’affaire, et de relever que l’avocat de l’accusation a formulé une demande de liberté provisoire pour son client.
Enfin, M. Maghlaoui a affirmé que la propriété des ports restera entre les mains de l’Etat. Il a ajouté que, pour ce qui est de la gestion, » l’Algérie doit se mettre dans le sillage de ce qui se fait à travers le monde, pour essayer de faire une gestion des ports la plus efficace possible « . Le ministre a souligné que nos ports ne sont pas efficaces, la différence de productivité des ports. Il cite dans le même ordre d’idée, le port de Vgayet qui a signé un accord, sur la gestion avec la société Portech, laquelle aujourd’hui, fait une moyenne de 20 à 24 containers à l’heure, alors que le port d’Alger, géré, d’une manière classique, fait 10 à 12 containers à l’heure. Pour régler ce problème de productivité, les ports doivent faire appel à des professionnels, a relevé le ministre.
Le ministre a déclaré qu’ils seraient en pleine discussion avec Dubaï Port.
Mohamed Mouloudj