Un mort et deux blessés

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Mercredi soir, entre 20h et 22 h, neuf attentats terroristes, plus ou moins synchronisés, ont ciblé les forces de sécurité dans la région de Lakhdaria, un poste avancé de la Garde communale à l’ouest de la localité de Aïn Bessem et la voie ferrée traversant Ahnif.

Dans la région de Lakhdaria, la lâcheté des cavaliers de l’Apocalypse s’en est prise au siège de la brigade mobile de la Police judiciaire, située dans la zone nord de la ville. L’édifice de la police essuiera, nous dit-on, des tirs de ‘’hebhab’’, depuis Lala Messad, la colline surplombant la ville de Lakhdaria. Hormis des dommages matériels, l’attentat ne fera, fort heureusement, aucune victime parmi les éléments de la BMPJ. Par contre et hélas un citoyen répondant aux initiales D.A., et habitant tout près de l’édifice, succombera à une crise cardiaque. Le même hebhab ciblera la caserne située à Bourebache, sortie sud de la ville. Un blessé parmi les éléments de l’ANP y sera enregistré. La sinistre roquette artisanale s’attaquera aussi au cantonnement de Lala Messad. Un militaire y sera blessé aussi. Les agents chargés de la sécurité du barrage Koudiat Tacerdount de Mâala feront aussi l’objet d’une attaque terroriste.

Là aussi et fort heureusement aucune victime n’a été déplorée. Toujours à Lakhdaria, les terroristes ont visé le barrage de la Gendarmerie nationale fixé sur la RN5, sortie ouest de Lakhdaria, à quelques encablures des fameuses gorges de Palestro.

A l’ouest de la ville de Aïn Bessem, ce sera sur le poste avancé de la Garde communale que se déverseront les tirs de hebhab.

A 17h 30, toujours dans la même journée du mercredi, une bombe de fabrication artisanale explosera au passage d’un train de marchandises, à Ihgrem, au PK 157. La déflagration causera le déraillement d’un wagon. Une lâche opération de même nature ciblera les rails traversant Belaâzeb, à l’ouest de Lakhdaria. A travers ces sinistres attentats portant sans aucun doute l’empreinte de la phalange el-Farouq affiliée au GSPC et sévissant dans la région, le terrorisme intégriste espère, outre de se remettre sous les feux de la rampe, et de plonger la région dans la psychose. Seulement, les conséquences de ces neuf attentats au hebhab que le terrorisme voulait spectaculaires ont la sonorité de l’explosion d’un pétard mouillé. C’est dire, à quel point le terrorisme est militairement quasiment vaincu. Cependant, sa matrice est toujours là. Autrement dit, il peut revenir à tout moment, tant qu’une main lui est tendue et que Sif el-Hedjadj tarde à…

Anzar O.

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