l Le plasticien calligraphe Kacimi El Hassani Yacine expose 52 tableaux de peintures classiques au palais Mustapha-Pacha de La Casbah d’Alger. Le peintre présente ses œuvres à travers des calligraphies maghrébines, réalisées en noir et blanc.
Trois salles sont réservées à ce vernissage marqué particulièrement par la conservation du vide dans chaque œuvre. Le peintre précise dans une allocution qu’il a donnée la semaine dernière, que sa nouvelle collection, intitulée, « Encre et papier », a été effectuée dans un style simpliste, marquée par l’utilisation du blanc.
« Encre et papier », est une calligraphie réalisée par l’utilisation de différentes encres et un roseau, (qualam), dans les diverses calligraphies de style maghrébin et Koufi. Il dira également qu’il favorise le blanc ou le vide car il se retrouve dans sa mise en œuvre, en tant que musicien d’abord, puis calligraphe. Il explique à cet effet que dans la musique, il y a des blancs, un vide et des reprises. Il utilise cette technique dans ses œuvres car sa source d’inspiration reste la littérature et la poésie. La collection de Kacimi El Hassani Yacine montre, les sensibilités de l’artiste vis-à-vis des évènements de Beyrouth où il y existe une forte résonance des poèmes de Mahmoud Derouiche. “Je suis un amateur de la musique et de la poésie et cela ressort dans mes œuvres où il y a une correspondance entre mes sensibilités de musicien et de la plasticien”, ajouta t-il. Venu de France, l’artiste est invité par le Commissariat d’Alger, capitale de la culture arabe pour participer à l’évènement.
Fazila Boulahbal
