Abdelmadjid Tebboune, Ali Benflis, Azzedine Mihoubi, Abdelkader Bengrina et Abdelaziz Belaid sont officiellement candidats à la présidentielle du 12 décembre.
C’est ce qu’a annoncé hier après-midi, le président de l’Autorité Nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Autorité.
«Les postulants remplissant les conditions requises pour la candidature à la présidence de la République sont : le candidat du Rassemblement national démocratique (RND), son Secrétaire général par intérim, Azzedine Mihoubi, le candidat du Mouvement El-Bina, son président Abdelkader Bengrina, l’ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, le candidat du parti Talaie El Houriyet, son président Ali Benflis, et le candidat du Front Al-Moustakbel, son président Abdelaziz Belaid.
Ce sont-là les postulants dont les dossiers de candidature à la présidence de la République ont rempli toutes les conditions requises, au terme de l’opération d’étude et de vérification des dossiers des 23 postulants, déposés samedi dernier jusqu’à minuit», a-t-il déclaré. Sur un total de 147 postulants ayant procédé au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, seuls 22 ont déposé leurs dossiers de candidature au niveau de l’ANIE.
Ils ne sont finalement que 5 à avoir rassemblé, officiellement, 50 000 signatures de parrainages. Quatre des cinq candidats retenus, à savoir Abdelmadjid Tebboune, Ali Benflis, Azzedine Mihoubi et Abdelkader Bengrina ont été ministres ou chefs du gouvernement sous l’ex-président Abdelaziz Bouteflika. Le candidat du RND, Azzedine Mihoubi, le premier à avoir déposé son dossier a fait part de son intention de présenter «un programme ambitieux et applicable», afin de «satisfaire les préoccupations des citoyens».
Pour Abdelkader Bengrina candidat du mouvement El-Bina, la prochaine échéance électorale constitue «un nouveau pas vers la concrétisation des aspirations du peuple et le parachèvement du processus de changement enclenché par le Hirak à travers les marches organisées sur l’ensemble du territoire national». Pour Abdelmadjid Tebboune, l’élection présidentielle constitue «un nouveau départ et l’unique solution à même de consacrer la souveraineté du peuple prévue aux articles 7 et 8, dont le Hirak a revendiqué l’application».
L’ancien chef du gouvernement et président du parti Talaie El Houriyet, Ali Benflis, a estimé, de son côté, que l’organisation de la présidentielle «représente la voie la moins longue, la moins risquée et la moins coûteuse pour le pays». Le président du Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a affirmé, lui, que la solution à la crise que traverse l’Algérie «est entre les mains du peuple algérien», appelant ce dernier à «assumer sa responsabilité».
A. C.