Néanmoins, les enseignants et le personnel administratif n’ont pas été empêchés d’accéder à l’intérieur des campus.
Les étudiants mécontents rappellent que le problème des SDF n’a pas été réglé. Partant de là, l’on évoque que pas moins de 1 500 demandes d’hébergement restent toujours pendantes.
S’agissant de la capacité d’accueil, revue à la hausse, de la cité universitaire d’El-Kseur, cela a été qualifié par les étudiants de replâtrage. Autrement dit, les travaux sont inachevés dans ladite résidence. A titre d’exemple, les chambres ne sont toujours pas peintes, s’indigne-t-on.
Sur un autre plan, les étudiants mettent sur le tapis les poursuites judiciaires engagées par l’administration universitaires à l’encontre de treize étudiants, d’où le réveil tout proche des vieux réflexes des va-t-en guerre. Aujourd’hui, une marche sera organisée pour apporter un soutien aux étudiants poursuivis en justices.
Le Directeur de l’université de Béjaïa n’a pas trouvé meilleure parade pour apaiser les esprits et le ton des étudiants qui se durcit au fil des jours que ne déclarer à Radio Soummam qu’il de dispose pas de la “ bague de Salamon” pour opérer un tour de magie et régler tous les problèmes en un laps de temps assez court. Il déclare avoir retiré les plaintes qu’il avait déposées à l’encontre des meneurs de grève.
Il semblerait que les engagements tant de l’administration universitaire que ceux de la direction des œuvres universitaires n’auraient été que des subterfuges discursifs sans vraiment changer de cap. Du coup, le ton enfle de nouveau et le pire pourrait survenir à tout moment. Le mouvement ainsi géré pourrait également prendre d’autres tournures que d’aucuns n’espèrent.
D. S.