La Dépêche de Kabylie : pourquoi “une balle dans l’âme” ?
M. H. : C’est un titre très symbolique qui résume bien le fond de notre film, c’est en même temps une balle qui assassine la mère de Ghiles (Saïd Hamouche) mais surtout une balle qui prend place dans l’âme de cet enfant et que l’entourage de Ghilès peinera à remarquer.
Vous posez le problème de la prise en charge des victimes n’est-ce pas ?
Oui, tout à fait ! Il s’agit pour nous de dire que l’enfant victime d’un acte terroriste ou autres doit être traité soigneusement, principalement en milieu scolaire. Ce dernier n’arrive pas à mon avis à s’adapter aux nouvelles donnes de la société.
Justement, que pensez-vous de l’école algérienne ?
Je vais vous donner une illustration de l’incapacité de l’école algérienne à se relancer. La Charte des droits de l’enfant n’existe nullement dans les manuels, nos enfants ne sont pas compris. En un mot, l’école est malade !
A quand la sortie officielle de votre film ?
Ce sera le 12 janvier à l’occasion de la célébration de Yennayer à la Maison de la culture de Tizi Ouzou.
Propos recueillis par A. Z.