L’association culturelle “Les amis de Tadmaït” fait encore parler d’elle. L’immense succès qu’ont suscité les initiatives qu’elle a entrepris. Ces derniers mois auprès de la population tadmaitie a eu comme effet d’encourager les membres de l’association à aller de l’avant et à se lancer dans de nouveaux défis. De fait, “Les amis de Tadmait” a décidé de prendre sur elle l’organisation de la totalité des festivités célébrant le nouvel an berbère dans la commune. Et pour cela, d’intenses préparatifs et d’énormes efforts ont été déployés pour que l’événement soit un succès.
Au programme des organisations qui se démènent comme ils peuvent pour réunir les conditions nécessaires pour la réussite de la célébration, une grande “waâda” populaire au centre-ville de Tadmait avec comme menu un couscous traditionnel au poulet. Le même jour, soit le vendredi, les rues de l’ex-Camp du Maréchal seront égayés par la “parade” que comptent organiser les troupes d’Idhebalène, et ce en s’offrant un périple festif dans les quartiers pendant toute la matinée. Notons que la veille la salle du cinéma de la ville accueillera un gala artistique au profit des jeunes Tadmaitis. Les organisations ont également prévu des séances de projections cinématographiques en plein air, ce qui fera certainement le bonheur d’une localité en proie à une véritable disette en matière d’activités culturelles et artistiques. Certes, la célébration de Yennayer 2959 à Tadmaït, à Niathité. Cette année a vu l’implication de plusieurs parties tels que l’APC, la DJS, la direction de la culture, le HCA, etc., la, mais une mention spéciale est attribuée aux trois personnes qui ont pris en charge la préparation de l’événement : Allouache Saïd, le président de l’association, Boulahia Karim, le vice-président et Sellami Hocine le secrétaire général, ont été pratiquement les seuls à avoir couru dans tous les sens pour que Yennayer soit célébré à Tadmaït cette année. Pour les prochaines célébrations, “Les amis de Tadmaït” promet des initiatives plus innovatrices et plus grandioses. La vie culturelle de la commune peut donc espérer des jours meilleurs.
Ahmed B.