L’ex-GSPC tente de grossir ses rangs

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L’expérience a moult fois démontré que l’ex-GSPC-combattu sans répit par les forces de l’ordre depuis plusieurs années- ne ressurgit qu’avoir reconstitué ses troupes.

Le regain d’activités terroristes en Kabylie n’est guère fortuit. L’on a signalé dans cette optique, le basculement de trois islamistes dans l’action armée, à Sidi Daoud et Benchoud, juste après l’attentat-kamikaze ayant fait, la semaine dernière, quatre morts et 23 blessés au centre urbain de Naciria. Certaines sources laissent entendre que deux jeunes âgés entre 23 et 25 ans originaires d’un douar proche de la première localité citée, auraient participé à la planification de l’attentat-suicide précité avant de prendre le maquis. En plus de la voiture (Toyota de type Hilux) qu’on lui a procurée, le kamikaze se serait appuyé ce jour-là sur des indications précises fournies par les deux islamiste.

Un autre jeune dont l’âge ne dépasse pas la vingtaine s’est joint lui aussi, il y a quelques jours, selon nos informations, à l’entreprise destructrice orchestrée par l’islamisme contre l’Etat et la société. Il y a moins de trois semaines, quatre autres nouvelles recrues de l’ex-GSPC se faisaient signaler dans les localités de Thénia et de Legata.

Il va sans dire que l’une des missions actuelles des forces locales de sécurité est de démasquer ces réseaux islamistes qui tentent d’enrôler par la force ou la ruse dans leur organisation sanguinaire. L’objectif diabolique de celle-ci est de récréer un climat de psychose comme prélude à la réislamisation des mœurs avec pour substrat la mise en place d’une économie typiquement maffieux. Engageant une course contre la montre, les brigades spéciales de la police judiciaire renforcent partout leur dispositif de contrôle et de surveillance. L’armée est constamment sur pied de guerre dans différents maquis de Kabylie entre autres actuellement ceux de Sidi-Ali Bounab

Salim Haddou

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