Renforcement du dispositif sécuritaire dans les zones sensibles

Partager

l Alors que les forces de l’ANP quadrillaient hier encore les maquis avoisinants le sud-ouest de Boumerdès, les habitants de Chabet El Ameur n’ont aucune nouvelle d’une des victimes d’un rapt terroriste.

Celui-ci s’est produit, pour rappel, lundi dernier en fin d’après-midi non loin du chef-lieu de la commune précitée. Un jeune homme âgé d’une trentaine d’années et répondant aux initiales D. S. exerçant le métier de torréfactionniste, sera conduit ce soir-là par un groupe d’individus armés vers une destination inconnue.

Les auteurs du rapt ne sont pas encore identifiés. Mais selon une source proche des services locaux de sécurité, la piste la plus privilégiée est celle de l’ex-GSPC dont les exactions sont récurrentes dans cette contrée. Les motivations de cette organisation terroriste d’obédience salafiste, alliée à la secte transnationnale des sicaires d’El Quaïda sont connues : renflouement de ses caisses pour continuer à jouer les durs à cuire en grossissant sans cesse ses rangs par de nouvelles recrues. Les faits parlent d’eux-mêmes. L’ex-GSPC n’a pu selon des informations recoupées, pousser depuis 2007- l’horreur à son paroxysme particulièrement sur l’axe Alger Tizi-Ouzou en faisant là, plus de 250 morts qu’après y avoir planifié des dizaines de rapts avec rançons et autres opérations coutumières de rackett. Certains esprits retardataires s’illusionnaient alors que les terroristes s’étaient renconvertis comme si un tel fait s’apparentait à un moindre mal, en bandits de grand chemin.

L’ex-GSPC qui multiplie encore de telles exactions particulièrement en zone semi-rurale exploite une partie des rançons pour payer ses relais prompts à exécuter ses plans diaboliques. Vaste plan pour faire goûter à certains jeunes le nectar dogmatique du salafisme ayant l’ambition d’imposer par la terreur son modus-vivendi. Lancées actuellement dans une course contre la montre, les forces combinées de sécurité tentent de démasquer ces filières clandestines de l’islamisme armé parallèlement aux offensives ciblant au moindre indice les maquis.

Salim Haddou

Partager