Neuf milliards de centimes pour la salle omnisports

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Depuis que sa toiture s’est effondrée suite aux chutes de neige de 2005, la salle omnisports réalisée à coup de milliards de centimes ne rend plus de services aux athlètes de la région. Il a fallu attendre deux années entières pour qu’enfin ce problème trouve une solution. La Direction de la jeunesse et des sports a décidé de la démolir, à l’exception des gradins et des vestiaires. Lancés à la fin de l’année dernière, les travaux de démolition ont été achevés. Il ne reste plus que les gradins et les vestiaires. Devant cet état de fait, les jeunes se demandent si la salle verra le jour. Pour en savoir plus, nous avons approché un cadre de la Jeunesse et des Sports. “Une enveloppe conséquente lui a été accordée. Les consultations seront lancées incessamment pour lancer le projet de réalisation d’une salle en lieu et place de celle démolie. En tout cas, je peux vous dire qu’elle sera plus belle et plus solide que la précédente”, nous a confié, sous couvert de l’anonymat, notre interlocuteur.

Selon une autre source, l’enveloppe dégagée pour la future salle serait de neuf milliards de centimes. On croit savoir, par ailleurs, qu’elle sera équipée d’un matériel sophistiqué. Les jeunes de leur côté, espèrent que les travaux ne vont pas traîner, car déjà de nombreux athlètes ont abandonné le sport. Draâ El Mizan enregistre un manque en matière d’infrastructures sportives. Pour le moment, c’est au niveau de salles privées ne répondant aucunement aux normes, que les athlètes continuent à pratiquer leurs disciplines préférées pour ne pas verser dans d’autres vices. Heureusement, le stade municipal subit une réfection. Dans nos discussions avec des jeunes des quartiers de la cité Caper et des bâtiments de la CNEP, ils nous ont dit de lancer cet appel : “Nous demandons l’aménagement du stade situé à proximité du lycée Ali-Mellah.

Il faudra le recouvrir en tuf, le clôturer et le doter de vestiaires. Ailleurs, dans chaque quartier, il existe des terrains pluridisciplinaires comme celui de Tizi Ghennif. A Draâ El Mizan, rien n’est prévu. Et on parle de délinquance.”

Amar Ouramdane

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