Le transport se fait désirer

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En plus des différents problèmes dus à l’isolement auquel sont confrontés les habitants de la commune de Saharidj, ses derniers se trouvent obligés chaque jours que Dieu fait à faire face à l’épineux problème du manque de moyens de transport.

En effet, par ici on doit souffrir quotidiennement le martyre pour prétendre trouver un transporteur. Les transporteurs profitant de l’anarchie régnant appliquent leur propre loi et ne se gênent pas pour laisser sur le pavé leurs clients. Ainsi et en l’absence d’autorité de régulation, les pauvres citoyens subissent en silence leur dictat. En plus des tarifs exorbitants appliqués, il y a la vétusté des véhicules utilisés et l’absence quasi-permanente de ces transporteurs d’occasion.

Cette situation ne manque pas de pénaliser les citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Du côté de l’APC, on justifie cette situation par le fait que la municipalité ne disposerait pas de moyens pour assurer le transport, mais il faut tout de même admettre qu’il y a là un laisser-aller flagrant puisqu’aucune initiative n’a été prise par les responsables locaux afin de tenter de ramener ces transporteurs à de meilleurs sentiments, et par là les obliger à assurer le service public. Cette situation se trouve amplifiée pour le village d’Ath Hammad, où à présent presqu’aucun fourgon n’assure le transport normalement.

C’est ce qui fait que l’absence des moyens de transport durant les heures de pointe, notamment la matinée et le soir, contraint les habitants de ce village à parcourir plusieurs kilomètres à pied pour pouvoir se rendre sur leurs lieux de travail ou les banc de l’école pour les élèves.

C’est dire que des mesures doivent être prises en urgence afin de sortir cette population du ghetto elle se retrouve otage.

Juba D.

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