Les élèves de la classe terminale des lycées d’El Khensa, Stambouli, Fatma n’Soumer et des autres établissements du chef-lieu se sont donnés rendez-vous, dès 10h, au carrefour du stade 1er Novembre où ils comptaient y observer un rassemblement.
Dès que la masse humaine commençait à grossir, avec, notamment l’arrivée des lycéens de Maâtkas, Mekla, DBK… etc, les organisateurs (ou ce qui semblait l’être en tous cas) ont décidé d’entraîner une marche vers le siège de la wilaya.
Des slogans contestant le nouveau programme. fusaient de partout. Quelques banderoles et pancartes, confectionnées à hâte, ont également servi d’appuis aux marcheurs.
La procession humaine s’est faufilé, an bien que mal, dans les rues de Tizi et ce, selon les caprices des « organisateur ». Ceux-ci ont en effet décidé de « détourner » la marche vers le centre-ville plutôt que de se diriger vers la wilaya comme prévu initialement.
Arrivés à leur point de chute, les lycéens ont longtemps scandé leur revendications avant de se disperser dans le calme.
Ultime décision des marcheurs : ils ne reprendront les cours qu’à partir de mardi. Une journée décisive selon certains « délégués » puisqu’ils comptent « parlementer » en ce jour avec le directeur de l’éducation en personne.
Rappelons pour finir que la marche d’hier comptait deux revendications essentielles : la tenue d’une 2e session du bac et la suppression de « l’éducation islamique” des examens du bac.
Ahmed B.