l Les étudiants de l’Institut national de la formation des maîtres de l’école fondamentale et du perfectionnement de leur niveau (ITE) à Ben Aknoun, à Alger, ont entamé une grève illimitée, et ce, depuis mardi 22 du mois en cours. Plus de 200 étudiants déplorent, en effet la situation pitoyable qu’ils vivent quotidiennement au niveau de l’institut. Un étudiant a signalé que « cela dure depuis longtemps, on en a ras le bol de cette situation, puisque nous attendons les réponses à nos revendications depuis le 13 novembre, mais ces demandes restent sans suite.» Signalons que du coté pédagogique, les étudiants demandent au directeur de L’ITE de leur fournir des enseignants de langues à savoir, la langue tamazight dont ils constatent également le manque des ouvrages, français, ainsi que l’histoire et la géographie. Il s’agit aussi du manque des ouvrages au niveau de la bibliothèque, absence d’encadrement pour ceux qui préparent leurs mémoires de fin d’études en général et pour ceux qui sont en classe de la langue tamazight en particulier. En outre, les étudiants exigent la mise à leur disposition d’une salle d’informatique pour leurs recherches. En somme ces étudiants réclament le minimum de droits qui consiste, selon un membre des étudiant en la carte scolaire qui prouve, néanmoins leurs identités en tant qu’étudiants. S’agissant du coté social, les étudiants protestent contre l’insécurité au sein de l’institut. Ainsi, ils réclament la diminution de la surcharge des chambres. Du fait que les étudiants ont enregistré beaucoup de cas de malades pendant la nuit, ils exigent qu’il y est un médecin et une ambulance au sein de la cité, le soir. D’autre part, les étudiant fatugués d’entendre les fausses promesses, demandent au directeur de la formation auprès du ministère chargé de la réforme et de la réhabilitation de la langue tamazight de venir à leur aide et de prendre en charge leurs revendications.
Lemya Ouchenir