l Les écoliers du village Nezla, dans la commune de Fréha, vivent un calvaire quotidien. C’est en fait le moins que l’on puisse dire. Ledit village n’est en fait pas doté d’une école primaire. Ses élèves sont scolarisés dans l’établissement d’un village voisin, Guendoul en l’occurrence, distant d’un peu plus de quatre kilomètres de Nezla. Ces écoliers dont des élèves du pré-scolaire sont des enfants ne dépassant pas les six ans d’âge regagnent leur école à pieds en parcourant cette distance matin et soir. Le comble, c’est que l’école de Guendoul n’est pas dotée d’une cantine ! Par conséquence, les élèves qui ne peuvent pas, il est évident, rentrer chez eux à midi, prennent des repas froids à l’heure du déjeuner.
Nonobstant la situation pas du tout facile à vivre pour ces enfants, ceux-ci risquent en plus gros pour leur santé. Le froid glacial, la pluie et autres conditions climatiques risquent en effet d’avoir raison de la santé de ces bambins qui méritent plus de considération. Assurer leur restauration pour améliorer leur condition de vie s’impose en effet, et ce le plus tôt possible. Il est pourtant si simple de venir en aide à ces enfants, leur assurer le transport et un ramassage scolaire quotidien ne demande pas beaucoup de moyens et de sacrifices. C’est en somme ce que demandent les villageois de Nezla, soucieux de la situation dramatique que vivent leurs enfants.
M. O. B.
