Le barrage de Koudiat Acerdoun est situé dans la commune de Maâla à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Bouira; sa cuvette couvre une superficie de 2 000 hectares qui forment les territoires des communes de Maâla, Zbarbar, Guerrouma et jusqu’aux confins de la wilaya de Bouira à l’ouest, où la surface s’étend sur la commune d’El Mihoub (wilaya de Médéa).
Cet espace considérable nous renseigne sur la grande performance du barrage dont le taux d’avancement des travaux est évalué à plus de 80%.
Le barrage de Koudiat Acerdoun, une fois accompli assurera l’alimentation en eau potable de 5 wilayas : Alger, Tizi Ouzou, M’sila, Médéa et Bouira. Pour ce qui est de la wilaya d’Alger, il est question du renforcement de son système d’alimentation en eau potable dans le cadre du système de production Isser – Keddara (Spik). Le système recèle une quantité d’eau de 71 millions/m3 par an au profit de la wilaya d’Alger, 16 communes relevant de la wilaya de Bouira particulièrement celles qui sont situées dans les régions ouest et sud-ouest et où la pénurie d’eau sévit de manière perpétuelle.
Les communes qui auront à bénéficier de ce précieux apport en eau sont Raouraoua, Sirah El Hachimia, Sour El Ghozlane, Bir Ghbalou, Souk El Khemis, Aïn Bessem, Guerrouma, Maâla, Zbarbar, El Mokrani, Djebahia, Aomar, Kadiria, Bouderbala et Lakhdaria. Quant au barrage de Koudiat Acendoun il permettra l’irrigation des périmètre agricoles de la Mitidja pour une superficies estimée à 18 000 hectares, les terres agricoles des étendues de la région à Issers qui comprennent 6000 h et 1000 autres à la hauteur de la zone de moyen Isser.
Ce grand projet dont la taille au dessous des fondations s’élève à 121 mètres et la largeur en crête à 425 mètres, était inscrit en 1993 pour un financement garanti par la banque africaine de développement (BAFD), n’a pu démarrer qu’en 2002 et assurément pour des raisons sécuritaires dont souffraitla région centre à l’instant de la plupart des régions du pays. La concrétisation du projet d’envergure a été confié à la société française Razel par l’Agence nationale des barrages et transfert (ANBT). Un délai contractuel de 59 mois a été fixé. Pendant le déroulement des travaux, au tout début, un affaissement de terrain a quelque peu freiné l’avancée des travaux. Cette situation imprévue a incité les concepteur du projet à lancer d’autres travaux supplémentaires lesquels ont nécessairement pris du temps.
Aux dernières déclarations des responsables qui veillent à son développement, le barrage de Koudiat Acendoun sera réceptionné au cours de l’année 2008.
Fahem H.
