L’antenne locale de l’ANSEJ a organisé les dimanche et lundi derniers, à l’université M’hamed Bougara de Boumerdès, des journées d’étude sur le dispositif de soutien à l’emploi de jeunes. Une vingtaine de microentreprises, des représentants de la BNA et d’autres organismes étatiques, comme la direction des impôts et la CASNOS ont participé à cette manifestation. Outre les explications que lui ont fournies les organisateurs, le public a eu droit à deux conférences : l’une sur l’expérience belge dans la création de microentreprises donnée par le professeur Jean-Claude Fittinberg, et l’autre sur le dispositif ANSEJ animée par un représentant de cet organisme créé en 1997. Cette activité s’assigne comme principal objectif de s’ouvrir aux jeunes chômeurs et de vulgariser la stratégie de l’ANSEJ dans la résorption du chômage.M. Gherbi, l’un des organisateurs, a précisé dans cette optique que l’université du chef-lieu de wilaya choisie pour qu’on puisse se rapprocher des étudiants considérés comme candidat potentiel à l’emploi.La présence, lors de cette manifestation de jeunes ayant pu créer leur propre entreprise, peut stimuler apparemment d’autres étudiants à opter pour cette forme d’investissement.Bien de jeunes promoteurs se plaignent cependant des lenteurs bureaucratiques. “Dès qu’on règle un problème, on se heurte à d’autres”, fulmine l’un d’entre eux. Le dossier passe entre les mains de différentes commissions, plusieurs instances administratives ou financières avant d’être agréé”, a-t-on ajouté en substance. “Et une fois la procédure terminée on entre dans la production où nous serons en face d’une concurrence terrible”, appréhende un jeune candidat au dispositif de l’ANSEJ.
Salim Haddou
