Les professeurs exigent leur réintégration

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l Les professeurs d’enseignement technique des lycées revendiquent leur intégration dans le corps des professeur de l’enseignement secondaire et ce dans le cadre de la révision du statut particulier des travailleurs du secteur de l’Education. Dans un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction, ces professeurs ont catégoriquement refusé et rejeté la nouvelle classification qualifiée d’ « injustice » quant à la mission assignée. « Au lieu d’être classé avec nos collègue du PES, ils nous ont classé avec ceux du primaires, alors que les missions ne sont pas les mêmes, moins encore le niveau et l’expérience », a-t-on souligné.

« Rien ne pouvait différencier le professeur de l’enseignement technique du PES et du professeur ingénieur dans l’accomplissement des différentes activités scientifiques et pédagogiques telles l’animation des séminaires, proposition de sujet d’examen et correction du baccalauréat, etc. », a-t-on fait savoir, à cet égard.

Aujourd’hui l’enseignement technique et technicum est en voie de disparition. Sur ce point, les rédacteurs de ce document ont tenu, tout de même, à rappeler que « les professeurs d’enseignement technique ont répondu à l’appel de l’Etat lorsque celui-ci avait opté pour l’algérianisation de l’ensemble de la communauté éducative et la généralisation de l’emploi de la langue arabe dans tous les paliers du secteur de l’enseignement ».

Par ailleurs, ils ont mis l’accent sur le rôle accompli par les 800 enseignants, existant à l’échelle nationale, dans ce corps d’enseignement dont l’avenir est incertain. « Le professeur d’enseignement technique des lycées n’a jamais failli à son devoir, et ce en accomplissant pleinement les même tâches et obligations que ceux des PES et professeurs ingénieurs sans, en retour, bénéficier d’aucune reconnaissance revalorisante », a-t-on précisé. En somme, ils interpellent le ministre de l’Education afin de prendre en charge et de régler, disent-ils, « définitivement notre cas. »

N.B.

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