A l’instar des quelques communes de la wilaya de Bouira, celle d’Ahnif a souffert de l’absence de l’installation de ses instances exécutives suite au phénomène du blocage dont ont fait usage les différents élus issus des différentes formations politique, et ce jusqu’à la fin de cette semaine où un consensus aurait été trouvé entre les différentes composantes de l’Assemblée.
Un consensus qui fait écho de la participation de l’élu du RCD à l’exécutif communal en se voyant attribuer l’une des 2 vices-présidences en compagnie de l’autre élu issu de la formation du FFS.
Dans le même sillage, il a été aussi procédé à l’installation des délégués aussi bien de la localité d’Ighrem que celle d’Ighil Nath Ameur qui seront désormais suivies administrativement par les 2 élus du FLN.
Ce dénouement s’est concrétisé après moult réunions et rencontres, voire même des délibérations qui ont abouti toutes à l’échec pour des raisons diverses dont la plus fréquente d’entre elles est celle inhérente au refus des variables proposées par le maire (minoritaire) à l’opposition, à laquelle s’ajoute le souhait de la plupart des élus de faire partie de l’exécutif, mais sans le dire franchement, et enfin une absence de la chose publique pour certains d’entre eux, chose qui n’a pas laissé la population indifférente au regard des promesses données lors des meetings tenus pendant la campagne électorale qui restent contradictoires aux agissements pratiqués à l’encontre de la bonne marche de la commune où, à l’époque, tout le monde prêchait la bonne parole : travailler pour l’utilité publique.
Heureusement que tout est entré dans l’ordre et que la majorité des élus est revenue à de meilleurs sentiments, sinon reprendre la voie de la sagesse aussi bien pour le bien de la commune que de sa population qui reste lotie dans des conditions socio-économiques dégradées, voire dans la limite du supportable car le chômage, l’absence de formation, la déperdition scolaire, l’ennui, la drogue… et j’en passe sur les autres fléaux sociaux, ne sont plus étrangers à la commune qui, pour le moment, aspire peut-être à un meilleur avenir avec le déploiement des efforts des uns et des autres et la mise en place des différentes commissions communales, sans oublier la préparation d’un plan de développement local sur 5 ans… des efforts qui pourront faire sortir la gouverne de sa torpeur et qui a duré au moins une quinzaine d’années. Elle a trop duré !
Messaâd Kaci
