Le ministre de la Communication A. Rachid Boukerzaza a effectué, hier, une visite à la Maison de la presse Tahar-Djaout. Le ministre, invité des rédactions des différents organes de presse, s’est entretenu avec l’ensemble des éléments de la corporation qui lui ont fait part de leurs préoccupations relatives aux différents volets ayant trait à l’exercice de leur fonction : Les conditions matérielles et logistiques, accès à l’information, statut du journaliste, …
Le ministre a pris soin de visiter pratiquement toutes les rédactions et a écouté attentivement les spécialistes de la corporation tout en leur faisant part d’une bonne volonté pour prendre en charge les différents aspects de leurs doléances. Répondant aux multiples questions des journalistes présents à la conférence de presse qu’il a tenu à la salle des conférences de la Maison de la presse, A. Boukerzaza dira au sujet du statut du journaliste qu’il est en voie de finalisation : » Toutes les lois sont sujets à évolution, donc à la révision… On a veillé à ce que le nouveau statut donne le maximum de moyens au journaliste algérien et lui permette d’accomplir sa mission avec le maximum de liberté, de paix et de sécurité…La participation des différents partenaires à son élaboration, son enrichissement ont été des points évoqués lors de mon investiture…. » A ce titre, le ministre précisera que toutes les rédactions n’ont pas répondu à temps et certaines n’ont pas répondu carrément et que le statut est essentiellement basé, entre autres, sur le contrat de travail, le volet social ainsi que la formation… » Le nouveau statut sera un pas en avant pour chaque journaliste « , dira-t-il. Concernant le secteur public regroupant 18 institutions (4 filières) A. Boukerzaza a annoncé » un nouveau schéma « , tout en faisant remarquer que plusieurs zones d’ombres sont enregistrées dans la couverture des radios notamment qu’il citera en exemple. » Ce qui est étrange. On vise une couverture de tout le territoire dans le nouveau programme complémentaire, en attendant d’autres radios régionales « , affirmera-t-il. S’agissant de l’aide de l’Etat au secteur, le ministre s’est interrogé sur la manière dont elle sera fournie, tout en soulignant que » l’aide sera limitée dans le temps. » » A ce sujet, un débat est ouvert, mais l’aide ne sera pas directement financière …. J’ai été étonné par les conditions dont lesquelles travaillent certains. On tentera de trouver des solutions « , enchaînera le ministre. Interrogé sur la situation dans laquelle se trouve le secteur, entendre par là, le monopole de l’ANEP sur la publicité ; si elle ne serait pas éventuellement un handicap à l’adhésion de L’Algérie à l’OMC, le ministre répondra que « la position du pays ne constitue nullement un handicap….l’Etat, à travers l’ANEP, a le droit d’organiser la publicité,” dira-t-il, tout en précisant que » plus de 4200 boîtes de communications existent et activent ce, qui veut dire que le terrain est ouvert. » Quant à l’ouverture du secteur de l’audiovisuel, le ministre tranchera » l’ouverture n’est pas pour demain. ! » Par ailleurs, le ministre a qualifié la réception des archives par la Télévision nationale récemment, de premier pas qui peut constituer un support de travail à plus d’un titre. Enfin, le ministre s’est montré rassurant en disant que » Le prochain règlement verra la majeure partie des problèmes solutionnée « , toutefois, il soulignera “que chacun, éditeurs, journalistes…, assume une part de responsabilité. » » Dans quelques mois, beaucoup de problèmes trouveront des solutions « , a-t-il promis.
Ahmed Kessi