En effet, le secteur des hydrocarbures vient de décider d’engager 28 milliards de dollars d’investissement, et ce, sur les cinq années à venir dans sa branche de pétrochimie, a souligné jeudi passé le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil.
Dans un entretien accordé à la chaîne I de la Radio nationale, M. Khelil a affirmé que « les capacités humaines et financière dont dispose actuellement la Sonatrach lui permettent d’engager cet ambitieux programme d’investissement dans le secteur de la pétrochimie. »
Dans le même ordre d’idées, il a relevé, également, que ces projets s’inscrivent dans le cadre de la valorisation des produits dérivés des hydrocarbures, tels que les projets des complexes d’Arzew et de Skikda.
En ce qui concerne les objectifs tracés par Sonatrach, l’invité de la radio, a affirmé qu’elle les a réalisés en termes de mises en valeur des réserves. A cet effet, il a ajouté que « ce qui aura permis d’augmenter la production de pétrole et de gaz de l’Algérie. » Par ailleurs, Le ministre a révélé qu’en 1999, la production pétrolière de l’Algérie est en effet, passée de 800.000 de barils par jour à 1,4 million de barils de pétrole actuellement.
Pour rappel, le secteur des hydrocarbures a prévu d’engager 45,6 milliards de dollars alloués au programme d’investissement dont 26,2 milliards de dollars consacrés au programme d’exploitation et de développement des hydrocarbures, et ce, pour la période 2007-2011. D’autre part, et concernant les ressources gazières, l’Algérie dispose d’importantes ressources gazières et d’une grande expérience dans cette industrie de plus de quatre décennies. La croissance de la production algérienne de gaz est tirée aussi bien par les exportations que par la consommation intérieure. A ce sujet, M. Khelil a tenu à noter que « quant au volume des exportations en gaz naturel, il compte actuellement 62 milliards de M3.»
Lemya Ouchenir