La grève dans les facultés largement suivie

Partager

Le mot d’ordre de grève nationale lancé par l’Union général des étudiants algériens a été, effectivement, suivi. A la faculté des sciences politiques et de l’information, où nous nous sommes rendus, les étudiants ont répondu à l’appel de l’UGEA pour un débrayage de trois jours (du 24 au 26 du mois en cours).

En effet, les cours ont été suspendus, du moins pour la journée d’hier. Le représentant de l’UGEA rencontré sur les lieux, l’air  » satisfait  » de la réponse des étudiants qui ont soutenu cette grève, a affirmé que  » le secrétaire général de l’union a transmis une lettre ouverte au ministre de l’Enseignement supérieur qui est appelé à se pencher sérieusement sur les problèmes que vivent les étudiants quotidiennement à l’intérieur de l’université « .

 » Nous revendiquons un tutorat présent au sein de l’université pour pouvoir mettre fin à l’échec universitaire et d’engager des véritables réformes « , dira pour sa part Ibrahim, président de l’UGEA au niveau de l’Institut national de la planification et des statistiques (INPS).

En outre, il a fait savoir que  » nous demandons aux enseignants universitaires d’œuvrer afin d’améliorer leurs conditions de travail, ainsi que leur relation avec l’ensemble de la famille universitaire « . S’agissant de la plate-forme des 101 revendications de l’UGEA, le même représentant a indiqué qu’en premier lieu, l’UGEA appelle à « établir un dialogue réel et franc avec la tutelle ».

En second lieu, l’UGEA demande une bourse de 15 000 DA par mois qui conviendrait à leur parcours pédagogique. Par ailleurs, l’UGEA a critiqué le nouveau système LMD dont les résultats sont négatifs, estimant que  » pour appliquer ce nouveau système, il faudrait qu’il y ait des enseignants compétents qui doivent se recycler pédagogiquement ». D’autre part, l’ambiance a été semblable aussi bien pour le campus de Bouzaréah que pour la faculté de droit, car les étudiants ont répondu à l’appel lancé par l’UGEA, afin de mettre fin au problèmes auxquels ils sont confrontés aux quotidien.

De ce fait, une étudiante a relevé qu’  » on a soutenu cette grève qui est la seule issue pour améliorer nos conditions inqualifiables à l’université « .

Lemya Ouchenir

Partager