Depuis le 2 février 2008, date du décès de son fils Azzeddine, 37 ans, à l’hôpital Khellil-Amrane de Béjaïa, où il avait été admis une première fois le 20 janvier 2008 pour vomissements, douleurs au ventre et à la vessie, la famille Boutache, qui juge que cette mort a pour cause essentielle le manque flagrant de sérieux dans le traitement du malade, n’arrête pas, dans sa douleur, de demander pourquoi son fils n’a pas été opéré à temps, pourquoi les médecins de l’hôpital, après plusieurs admissions et plusieurs sorties, l’ont laissé souffrir jusqu’à rejeter, par la bouche, ses urines et ses matières fécales.