Le financement des institutions soumis au contrôle parlementaire

Partager

Le ministre a indiqué que M. Saïd Barkat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural a présenté un avant-projet de loi pour première lecture, portant sur la loi de régulation de l’exploitation agricole. Ce projet de loi concernera les propriétés biens de l’Etat. Par ailleurs, un autre décret exécutif à porté sur les enquêtes foncières dans l’attribution des propriétés. Questionné sur le secteur de l’agriculteur, le ministre dira que le PNDA a démontré les problèmes du secteur et ce, afin de les solutionner. A titre d’exemple, la concession agricole opérée par l’Etat depuis quelques années se base sur des procédés de lois régissant le secteur et les exploitations, collectives ou individuelles et celles liées à la gestion des terres agricoles biens de l’Etat.

Karim Djoudi, ministre des Finances qui l’accompagnait lors de la rencontre avec la presse, a, quant à lui, présenté l’avant-projet de loi de finances. Ce projet consiste en la mise sous contrôle parlementaire des budgets de financements des institutions publiques. Il vise, selon le premier argentier du pays à asseoir le contrôle général de l’Etat afin, a-t-il ajouté, d’imposer la transparence dans la gestion des budgets, notamment ceux de l’APN. A titre de rappel, le contrôle des budgets alloués aux institutions de l’Etat était la demande pendant plusieurs années des parlementaires et de certains responsables politiques. Un autre contrôle selon des critères d’évaluation des programmes pluriannuels de chaque ministère ainsi que les recettes qui seront affectées aux collectivités territoriales est mis en place. Par ailleurs, le ministre des Finances a ajouté que cette loi organique introduit trois autres lois, à savoir, la loi rectificative, celle des finances et enfin, celle du règlement et dont la loi fondamentale est la loi de Finances.

« Moins de cinq communes restent bloquées au niveau national », a indiqué M. Boukerzaza, et de souligner qu’à Alger, «seule l’APC de La Casbah connaît toujours cette situation.»

A propos des touristes autrichiens enlevés sur les frontières algéro-tunisiennes, le ministre a relevé que les autorités concernées suivent le dossier. Sans donner d’autres informations, il a ajouté que les autorités autrichiennes n’ont pas encore contacté l’Algérie sur cette histoire, d’autant plus que la vox populi se charge de désigner les auteurs du rapt.

M. M.

Partager