Victime d’un kidnapping ou fugueuse volontaire ? C’est la question que l’on est tenté de se poser, suite à la disparition d’une jeune fille habitant chez ses parents, au quartier Bouaoun, relevant du hameau d’Aït Ali Ahmed, situé entre Aïn El Hammam et Larbaâ Nath Irathen. Nous apprenons de la bouche de son frère que Rachida, âgée de 24 ans, a été vue chez elle, pour la dernière fois, mercredi dernier, aux environs de 21 h.
Peu après, se rendant compte de son absence, les parents donnèrent l’alerte, ainsi toute la nuit, jusqu’à 5h du matin, les parents assistés de villageois ont ratissé les environs et sillonné les routes qui mènent aux agglomérations environnantes, sans toutefois trouver trace de la jeune fille. Dès lors, de nombreuses hypothèses, concernant ce mystère, sont avancées. Certains pensent que, vu la proximité du village, de la route nationale, très fréquentée, de jour comme de nuit, Rachida aurait pu être kidnappée par des malfrats de passage. D’autres moins alarmistes, supposent qu’elle aurait pu décider de partir de son propre gré, pour des raisons inconnues. Cependant, si elle devait fuguer, elle aurait pu le faire, dans la journée, sans attendre la nuit pour s’aventurer sur une route, réputée dangereuse.
Par ailleurs, nous apprenons que la disparue était chaussée de mules (des claquettes), nous dit son frère. Ce qui met encore en doute l’hypothèse de la fugue, sachant que lorsqu’on décide partir, on prend, au moins, le soin de porter des chaussures convenables. Une plainte a été déposée auprès des services concernés qui devraient entamer des recherches. Cette disparition ravive l’histoire de Nabila, la fillette disparue, depuis le 6 février, et qui n’a pas donné signe de vie, depuis. Dans la région c’est la consternation et l’inquiétude.
Nacer B.
